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Analyse

La F1 face au Monde et à sa mutation

Start: Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team leads

Photo de: Alessio Morgese/Alex Galli

Des pneus Pirelli 18
Pneus Pirelli
Jean Todt, Président de la FIA
Jean Todt, Président de la FIA
Bernie Ecclestone
Sir Martin Sorrell, avec Bernie Ecclestone, et Jean Todt
Jean Todt, Président de la FIA et Bernie Ecclestone, sur la grille
Sir Martin Sorrell, Bernie Ecclestone, et Jean Todt
Felipe Massa, Williams FW37 devant son équipier Valtteri Bottas, Williams FW37 et Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Roberto Merhi, Manor F1 Team
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08
Des F1 motorisées par Mercedes
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team devant Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team
Le muret des stands Mercedes AMG F1 Team
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team

Ce vendredi, le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA se réunit à Mexico et devrait aboutir sur des orientations claires concernant l'avenir de la Formule 1, quelques jours après les discussions fructueuses menées au sein du Groupe Stratégique.

Le plus gros dossier, toujours en cours, concerne évidemment l'élaboration des règles techniques pour 2017. Il sera intéressant de voir si des décisions sont actées, et lesquelles. Mais il est plus probable de voir les modifications à plus court terme être entérinées, comme l'attribution d'un moteur supplémentaire à Honda (et aux nouveaux motoristes la première année) et la fin des pénalités supplémentaires en course pour l'utilisation d'un moteur hors quota. 

Todt plus influent?

La réunion du Groupe Stratégique le 1er juillet dernier est apparue comme positive, et il était intéressant d'entendre que le Président de la FIA, Jean Todt, était davantage à la manœuvre que par le passé. Mais le Français semble lui-même étonné par cette vision des faits.

"J'ai toujours poussé très fort. Pour ceux qui ne veulent pas voir ça, c'est leur problème. Mais j'ai toujours agi", a-t-il expliqué à Motorsport.com.

Auparavant, certains commentaires laissaient apparaitre Todt comme un Président de la FIA qui pouvait avoir tendance à laisser faire au sujet des discussions concernant l'avenir de la F1.

"Mon rôle en tant que Président de la FIA n'est pas de décider si les roues doivent faire 13 ou 18 pouces. Peut-être que j'ai tort mais je suis un manager général. C'est important, car il faut comprendre les choses clairement", insiste-t-il. 

Les yeux vers l'avenir

Todt était omniprésent à Silverstone le week-end dernier, multipliant les rencontres, y compris avec Bernie Eccelstone et les membres du F1 Group, Donald Mackenzie et Martin Sorrell.

"J'ai rencontré quelques personnes. Je ne discute pas avec eux du temps qu'il pourrait faire demain. Chaque fois, j'essaie d'obtenir quelque chose, mais c'est très difficile. Nous n'abandonnerons pas encore."

Alors que la dernière réunion du Groupe Stratégique a semblé faire consensus, Todt semble quant à lui moins convaincu par les progrès effectués : "Chacun a son propre jugement. Pour moi ce n'était pas à la hauteur de mes attentes. Cela bouge très lentement."

Les choses vont-elles néanmoins dans la bonne direction? "Le temps nous le dira", répond Todt. "Si cela va dans la bonne direction, nous aurons un résultat sur la manière d'améliorer le spectacle, qui pour moi n'est pas mauvais, mais peut toujours être meilleur. Et sur la manière de réduire les coûts."

Réduire le coût des moteurs

Le communiqué publié par le Groupe Stratégique après sa dernière réunion comportait une mention évoquant le coût des unités de puissances, qui a considérablement augmenté avec le passage aux V6 turbo hybrides. C'est un domaine dans lequel la FIA peut intervenir, même si cela est compliqué par le fait que les motoristes ont des contrats avec les équipes et opèrent avec un business model qui leur est propre.

Il s'agit d'un sujet délicat puisque, par exemple, Toto Wolff devrait demander à sa direction d'accepter de recevoir moins d'argent de la part des clients de Mercedes, tandis que Maurizio Arrivabene a rendu très clair que Ferrari n'était pas enclin à faire baisser ses prix. La FIA peut-elle réellement les y forcer?

"Je ferai tout ce que je peux", lâche Todt. "Si nous parvenons à faire quelque chose, je vous dirai comme nous avons réussi. Mais avant d'y arriver, ce n'est pas le moment de vous dire comment."

Distribution des revenus

L'autre manière de faire face aux difficultés financières rencontrées par les équipes est de booster leurs rentrées d'argent. Cela reste en dehors du contrôle de la FIA, même si le sujet semble avoir été abordé entre Todt, Ecclestone, Mackenzie et Sorrell.

"Je ne suis pas impliqué avec les sujets commerciaux", précise Todt. "Vous savez comment ça fonctionne. Chaque équipe travaille et discute avec le détenteur des droits commerciaux, et la distribution est comme elle est. Il y a beaucoup d'argent distribué. Malheureusement les gens ont réalisé qu'il y a un gros écart. A la FIA, et en tant que Président, nous devons faire avec quelque chose dont je n'ai pas la responsabilité."

Todt refuse également d'évoquer la possible vente du produit F1 [F1 Group], actuellement détenu par CVC. 

Changements prudents

Que faut-il attendre d'autre du Groupe Stratégique? Le changement des pénalités moteur, impopulaires lors du Grand Prix d'Autriche, indique que la FIA veut ajuster ses propres règles pour améliorer le spectacle. Cependant, Todt n'est pas en accord avec la suggestion d'Ecclestone pour plafonner les performances moteur afin de permettre aux rivaux de Mercedes de rattraper la firme à l'Etoile sur ce plan.

"Nous devons être très prudents quand nous prenons une décision ; nous devons avoir une vision des conséquences, ou de ce que peuvent être les conséquences de cette décision", prévient Todt.

Le Président de la FIA se montre également très méfiant sur les idées et propositions évoquées après les discussions, sans que celles-ci ne soient concrétisées. Faisant notamment allusion à l'idée d'une deuxième course par week-end, le Français estime qu'il n'est pas bon de trop parler quand rien n'est encore décidé. 

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