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La Formule 1 a-t-elle raté son entrée sur les marchés émergeants ? (2/2)

En Corée du Sud, le manque de culture du sport automobile, mais aussi les sommes astronomiques (près de 375 millions de dollars) investies dans le projet, ont rapidement fait du Grand Prix un événement impopulaire dans le pays

En Corée du Sud, le manque de culture du sport automobile, mais aussi les sommes astronomiques (près de 375 millions de dollars) investies dans le projet, ont rapidement fait du Grand Prix un événement impopulaire dans le pays.

Ajoutez à cela la localisation du circuit de Yeongam, loin d’être idéale, et les organisateurs se sont vite retrouvés endettés jusqu’au cou, et contraints de jeter l’éponge après 2013, privés du soutien des grosses entreprises nationales (conscientes du mauvais investissement dans un pays relativement étranger à la Formule 1).

Même constat du côté de l’Inde où, malgré les investissements importants du groupe Jaypee, le Grand Prix n’a jamais rencontré son public, là aussi en raison d’un manque de culture du sport automobile dans le pays. Avec des tribunes loin d’être remplies, la vente de billets s’est avérée largement insuffisante pour combler le déficit lié à la construction du complexe imposant du Buddh International Circuit, dans le nord du pays.

L'exemple de la Formule E

On le voit, si la promesse était belle, le manque de culture du sport automobile dans les pays émergents, compter sur l’affluence dans les tribunes pour couvrir des frais d’investissements exagérément élevés est un risque que la Formule 1 ne peut plus prendre sans y réfléchir à deux fois.

En Europe déjà, et malgré une culture forte du sport automobile et de la Formule 1, les organisateurs, comme ceux de Monza ou Hockenheim, peinent à rentrer dans leurs frais.

Si la Formule 1 veut poursuivre sa quête d'horizons nouveaux, la solution ne résiderait-elle pas dans des tracés urbains, pour lesquels l'investissement, moins importants que pour la création de complexes automobiles coûteux, permettrait plus facilement aux organisateurs de rentrer dans leur frais ? A l'image de l'approche opérée par la Formule E, qui visite des villes comme Punta Del Este, Miami, ou Putrajaya (Malaisie)...

Ecclestone semble sensible au sujet : le Grand Argentier de la F1, qui a commandité la nouvelle entrée de Baku, sait que les manches favorites de beaucoup de fans et de la presse sont les tracés urbains de Monaco, du Canada, de Singapour.

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