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La Formule 1 était devenue trop fiable, selon Jean Todt

Lors des années 2000, la fiabilité a connu une amélioration fulgurante en Formule 1

Lors des années 2000, la fiabilité a connu une amélioration fulgurante en Formule 1. Au siècle dernier, l'incertitude régnait jusqu'aux derniers instants d'une course, car il restait possible que le leader de la course subisse une casse mécanique dans le dernier tour. Qui ne se souvient pas du tragique abandon de Mika Häkkinen au Grand Prix d'Espagne 2001 ?

Cependant, les décisions prises en matière de réduction des coûts ont poussé les constructeurs et les motoristes à fiabiliser leurs produits à l'extrême : en 2005, il fallait n'utiliser qu'un moteur par weekend de Grand Prix, et la fiabilité a tant évolué que la réglementation 2014 impose de garder chaque boîte de vitesses pendant six épreuves et de ne pas utiliser plus de cinq moteurs durant la saison.

Mon prédécesseur a fait du très bon travail en limitant le nombre de moteurs, ce qui, d'ailleurs, était très mal vu au début, rappelle Jean Todt, président de la FIA. "Avant, on avait un moteur pour les essais libres, un moteur pour les qualifications, un moteur pour la course. Pareil pour la boîte de vitesses, Mais l'an dernier, on avait huit moteurs pour toute la saison. Tout le monde était content".

Aussi, lors des dix dernières années, le nombre d'abandons par course a chuté, et les neuf victoires consécutives de Sebastian Vettel à la fin de la saison dernière ont particulièrement mis à mal le suspense qui régnait jadis lors d'un Grand Prix et que Todt regrette.

"Dans un sens, j'ai le sentiment que les voitures sont devenues trop fiables", commente le Cantalien. "Je pense qu'on a besoin de cette atmosphère dans laquelle on ne sait pas si la voiture verra le drapeau à damier. Et maintenant, tout le monde dit que si ça se trouve, personne ne va finir la première course. Attendons la première course".

"J'espère que certaines voitures vont abandonner, créer de l'imprévisibilité. Mais je serai très surpris si beaucoup de voitures abandonnent", conclut-il. Une chose est sûre après les douze jours d'essais hivernaux : franchir le drapeau à damier à Melbourne sera un défi pour toutes les équipes.

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