La problématique à résoudre à Spa selon Lotus

Pour Lotus comme pour toutes les équipes du plateau, il s’agira à Spa-Francorchamps, le week-end prochain, de composer avec les caractéristiques d’un tracé très long et qui a de nombreuses exigences. 

Trouver le compromis entre vitesse de pointe et appui aérodynamique est plus vrai que jamais sur le circuit belge, où il est impossible de se passer d’une VMax précieuse autant en qualifications qu’en course, notamment pour pouvoir effectuer des manœuvres de dépassement. C’est cet enjeu spécifique qu’explique Nick Chester à une semaine de la reprise du championnat après la trêve estivale. 

Un réel défi pour les ingénieurs

"Il y a une variation significative entre les secteurs 1 et 3, où ce n’est pas bénéfique de rouler avec de l’appui élevé en raison des longues lignes droites, et le secteur du milieu, qui est un mélange de virage à haute et moyenne vitesse où davantage d’appui est nécessaire", décrit le directeur technique de Lotus. 

"C’est vraiment un équilibre à trouver au niveau de l’aileron pour s’assurer d’être rapide dans les lignes droites tout en gérant la voiture dans les virages où il pourrait être facile de se sentir trop léger en raison d’un manque d’appui. Cela peut rendre la chose un peu difficile pour tirer le meilleur de la voiture mais c’est un challenge à Spa et cela rend toujours les choses intéressantes du point de vue du set-up."

Evidemment, les équipes ne découvrent pas tout sur place, y compris pour sélectionner le meilleur niveau d’appui à embarquer avec les ailerons : "Nous faisons beaucoup d’études avant l’épreuve avec les simulations pour mettre cela au point et avoir une longueur d’avance, tant que possible. Nous essayons différents niveaux d’ailerons et nous regardons lesquels nous apportent probablement les meilleurs temps."

Confiance dans les rangs de Lotus

A Enstone, on se met au diapason des pilotes Romain Grosjean et Pastor Maldonado pour s’accorder à dire que Spa fait sans doute partie des meilleures opportunités pour briller dans le calendrier, compte tenu des spécificités de la Lotus E23. 

"C’est un circuit pour les grosses puissances et nous avons une unité de puissance qui est forte", insiste Chester. "Nous avons assez peu de traînée sur l’E23 donc je crois que nous devrions être dans une position raisonnable."