Lauda - La FIA n'a rien fait de mal à Suzuka

Suite à l'interruption définitive du Grand Prix du Japon à Suzuka, Niki Lauda est revenu sur la gestion de la course par la FIA. De manière générale, le président non-exécutif de l'écurie Mercedes estime que la FIA n'a rien à se reprocher. Le triple Champion du Monde a simplement évoqué la possibilité d'avancer la course dans la matinée, ce qui n'a pas pu être fait suite au refus des organisateurs.

"Ils ont débuté sous Safety Car, il n'y avait rien de mal", assure Lauda. "On ne peut pas dire que quoi que ce soit a été mal fait. Cela a commencé de manière raisonnable. Mais ils auraient pu donner le départ plus tôt. Il n'y a pas de doute à ce sujet. C'était prévisible, nous aurions pu débuter la course à 13 heures (locales). Mais je ne prends pas ces décisions. Au final, cela aurait pu être mieux."

Fataliste, Lauda a tenu à insister sur la nécessité de ne jamais oublier la dangerosité du sport automobile, et l'omniprésence du facteur risque sur un circuit. L'Autrichien souligne également le fait que l'accident qui a sérieusement blessé Bianchi est avant tout un concours de mauvaises circonstances, même si des leçons peuvent toujours être tirées.

"La course automobile est dangereuse", a-t-il martelé. "Nous nous habituons à ce qu'il n'arrive rien, et puis soudainement nous sommes tous surpris. Mais nous devons toujours être conscients que la course automobile est en permanence dangereuse. Et cet accident aujourd'hui est un mélange de choses différentes. Une voiture sort de la piste, la dépanneuse vient et la voiture suivante sort, c'était très malheureux."

"L'accident de Sutil était loin de la trajectoire et dans des conditions normales, nous ne discuterions pas du fait de récupérer immédiatement la voiture", a expliqué Lauda. "Il pourrait y avoir une leçon à retenir : dans les conditions difficiles d'aujourd'hui, en course, on aurait pu agir différemment et le risque de sortir de la piste est certainement plus grand."