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Le casse-tête des pneus à cause de la fraîcheur canadienne

Les pilotes de Formule 1 vont faire face à un casse-tête ce week-end à Montréal. Bien en dessous des normales de saison, les températures vont rendre le fonctionnement des pneumatiques plus compliqué.

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

XPB Images

Le circuit Gilles Villeneuve
Le circuit Gilles Villeneuve
Ambiance sur le circuit
Pneus Pirelli
Détails de l'aileron arrière de la McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Une bannière de fans de Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Pascal Wehrlein, Manor Racing
Pascal Wehrlein, Manor Racing

Les prévisions annoncent pour la course les mêmes températures fraîches que celles qui ont accueilli le paddock F1 ce jeudi, avec une maximale de 13°C, ce qui devrait représenter un véritable défi pour les pilotes.

En effet, le pneu tendre a besoin d'une température ambiante aux alentours de 20°C pour fonctionner, ce qui pourrait le rendre inutilisable le jour de la course. Ce ne sera pas forcément facile non plus de maintenir les supertendres et les ultratendres dans la bonne fenêtre, bien que celle-ci soit moins élevée.

En effet, non seulement les températures seront fraîches, mais le Circuit Gilles Villeneuve n'est pas un tracé à forte énergie, car il n'y a pas de longs virages rapides pour faire chauffer les pneus, et pire encore, les longues lignes droites les font refroidir.

De plus, la surface de la piste est ancienne et donc bien moins abrasive que celle des circuit modernes.

"Ce sera très dur", confirme Fernando Alonso. "Les températures n'aident pas, avec un tel froid. Nous avons l'expérience de Monaco, où les pneus ont été un peu difficiles à mettre en marche."

"Le tour est très court ici ; en fait, on perd de la température au lieu d'en gagner, avec les longues lignes droites. Cela va être difficile, mais c'est pareil pour tout le monde. Espérons trouver quelque chose en essais libres pour préparer ce premier tour."

Selon Lewis Hamilton, les pilotes pourront toujours zigzaguer à outrance en ligne droite pour préparer les pneus en qualifications, mais ce ne sera pas possible en course.

"Je ne peux qu'imaginer si ça va être plus dur que lors de la course précédente", déclare le pilote Mercedes. "J'imagine que ce sera similaire. Je pense que la vitesse sera plus élevée, donc dans la plus longue ligne droite, nous pourrons zigzaguer plus longtemps et obtenir encore plus de température des freins. Espérons que ce ne sera pas pire que la dernière course, je pense que ce sera similaire."

Des tendres pour tous

Le casse-tête des pneus pourrait être encore pire pour les équipes Renault et Haas, qui ont toutes deux fait le pari osé de ne pas apporter de pneus supertendres à Montréal, même s'il faut souligner que Pirelli a imposé l'utilisation d'au moins un train de gommes tendres en course. Celles-ci connaîtront des difficultés à cause de la fraîcheur avec du graining, un manque de performance et une dégradation précoce.

"C'est délicat", reconnaît Romain Grosjean. "C'est clairement notre priorité et l'expérience aide pour ces choses-là, normalement. Plus on roule, plus on comprend, et bien sûr, il faut travailler avec ça. Espérons pouvoir utiliser des outils et faire fonctionner les tendres mieux que nous ne l'avons fait récemment."

Était-ce la bonne stratégie pour Haas de se concentrer sur les ultratendres ? "Sur le papier, ils ont une fenêtre de fonctionnement plus basse et montent plus vite en température, mais c'était le contraire à Monaco, et ça ne nous fait pas vraiment sourire", répond Grosjean.

"Mais quand il a fallu choisir, il y avait des informations sur le papier. Cela pourrait être différent de Monaco, et espérons qu'avec les gros freinages, nous puissions bien faire fonctionner l'ultratendre."

L'opportunité de Manor

L'influence des pneus devrait donc se faire sentir, et Pascal Wehrlein estime qu'il sera crucial pour Manor de prendre les bonnes décisions lors d'un weekend qui pourrait offrir à son équipe une bonne chance de marquer des points.

"Le plus gros problème, ici, c'est que les lignes droites sont si longues que les pneus vont énormément se refroidir en ligne droite", estime Wehrlein. "C'est ma principale inquiétude à l'heure actuelle, car je pense que ce circuit est l'un des meilleurs pour nous cette saison, mais si nous n'arrivons pas à faire fonctionner les pneus..."

C'est pourquoi les séances d'essais libres de ce Grand Prix du Canada vont être plus importantes que d'habitude si la fraîcheur revient ce dimanche comme les prévisions l'annoncent.

Température de fonctionnement idéale pour chaque composé

Durs 105-135°C
Mediums 90-120°C
Tendres 100-125°C
Supertendres 85-115°C
Ultratendres 85-115°C

 

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