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Le contenu du coffre à outils d’un mécanicien de F1

La nouvelle génération de voitures de Formule 1 étant fort complexe, il serait donc normal que les outils nécessaires à son entretien soient, eux aussi, sophistiqués. Il semble bien que non!

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso

Photo de: Red Bull Content Pool

Outils et boîtes à outils
Carlos Sainz Jr, Scuderia Toro Rosso STR11
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso
Outils et boîtes à outils
Détails de la Scuderia Toro Rosso STR11
Outils et boîtes à outils
Détails de l'arrière de la Scuderia Toro Rosso STR11
Outils et boîtes à outils
Outils et boîtes à outils

Motorsport.com a discuté d’outils avec Domiziano Facchinetti, mécanicien en chef chez Toro Rosso.

En réalité, nous ne nous servons que d’un petit nombre d’outils”, nous explique Facchinetti dans le garage Toro Rosso du circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal.

Nous avons quatre mécaniciens pour travailler sur chaque voiture. L'un d’eux s’occupe du train avant [suspensions, freins et direction], deux autres sont responsables du train arrière et il y a le mécano en chef de la voiture. Chaque mécanicien dispose d’outils spécifiques pour la partie de la voiture dont il s’occupe.”

Facchinetti continue en nous expliquant que le poids et la simplicité sont de grands défis du secteur de design des écuries. Les ingénieurs s’efforcent de créer des mécanismes relativement simples à opérer et qui requièrent une visserie restreinte et standardisée.

Nos outils sont vraiment ordinaires. Il nous faut des clés anglaises, des rochets avec des douilles courtes et longues, des pinces de toutes sortes, tournevis, petits marteaux, clés Allen et quelques outils électriques. Rien de très extravaguant ; ce qu’on trouve normalement dans un bon coffre à outils,” continue Facchinetti.

Ces outils sont-ils toutefois métriques ou impériaux (anglais) ? “Nous devons avoir les deux”, répond-il. “Cela dépend de la partie de la voiture sur laquelle vous travaillez. En ce qui concerne le moteur et ses accessoires, puisque ça provient de Ferrari, tout est métrique. Par contre, le reste de la voiture nécessite des outils de tailles impériales. Nos outils métriques vont de 5mm à 14mm, tandis que les impériaux vont de 3/16e de pouce à ½ pouce. C’est assez restreint. Pourquoi travailler avec une visserie impériale? Simplement parce que la gamme de dimensions impériales est plus grande et offre plus de précision. Les dimensions métriques proposent une gamme de tailles, de diamètres et de pas de vis plus restreinte. Cela nous oblige évidemment d’avoir presque le double d’outils,” précise Facchinetti.

Des armoires de 85 kg à transporter de GP en GP

L’Italien ajoute que les mécanos apportent très peu d’outils avec eux sur la grille de départ. “Nous n’apportons que quelques outils, le nécessaire pour retirer quelques éléments de carrosserie en cas de pépin. Si c’est plus sérieux, alors nous ramenons la voiture dans le garage où nous pouvons travailler au calme avec tout sous la main,” explique-t-il.

Nous disposons d’armoires à outils à l’usine [à Faenza] et sur les Grands Prix,” poursuit Facchinetti. “Dans les garages, il y a une armoire pour le chef mécano, une autre pour l’avant de la voiture et une autre pour l’arrière. Avec deux monoplaces, cela nous fait six armoires à outils et chacune pèse environ 85kg. Ces armoires voyagent d’un Grand Prix au suivant, transportés dans nos camions ou par la FOM lors des courses outre-mer.”

Facchinetti termine en précisant qu’il est crucial de ne jamais oublier un outil dans une voiture. Une fois toute intervention terminée, les mécanos s’assurent de les avoir tous récupérés. Le chef mécano ne libérera pas une voiture en piste si un outil manque à l’appel. C’est la même chose dans l’industrie aéronautique, car pas un avion ne quitte pas le hangar avant que tous les outils ne soient remis à leur place. Des pilotes se sont parfois retrouvés en piste avec un outil se baladant à leurs pieds! Robert Kubica a même déjà découvert un… téléphone portable dans le cockpit de sa Renault alors qu’il roulait à 200km/h !

Croisons les doigts, car cela ne nous est jamais arrivé !” termine Facchinetti.

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