Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Le jour de gloire de Prost : L'arrivée au sein de la Scuderia

ToileF1

ToileF1.com vous propose de découvrir ou redécouvrir de long en large la carrière du quadruple champion du monde Alain Prost, de ses premiers pas dans le monde sportif jusqu’à nos jours. Aujourd'hui, ToileF1.com vous propose le cinquième volet de ce dossier spécial sur le meilleur pilote français intitulé : L'arrivée au sein de la Scuderia.

Après 10 saisons passées en Formule 1, Alain Prost ouvre un nouveau chapitre de sa carrière en devenant pilote de la Scuderia Ferrari après sept saisons passées chez McLaren entrecoupées de trois années chez Renault. Le premier Grand Prix de la saison n'a pas lieu au Brésil comme d'accoutumée, sur le circuit de Jacarepaguà qui lui a toujours fort souri, mais aux Etats-Unis sur le tracé de Phoenix. Sa première course pour le compte de l'écurie italienne est loin d'être réussie. Elle se conclut par un abandon au 21ème tour suite à une fuite d'huile. Malgré le fait que la manche brésilienne du championnat, deuxième épreuve de la saison, se soit déplacée sur le circuit d'Interlagos cette saison, Alain Prost remporte son sixième Grand Prix du Brésil. Après la course, il revient sur sa performance et qualifie sa course de parfaite : "Vous savez, je m'en fous que ce soit au Brésil, devant les fans de [d'Ayrton] Senna. On a beaucoup travaillé cet hiver, on s'attendait à être très rapidement compétitifs... Phoenix, ça a été très mauvais pour nous. Les qualifications n'ont pas été très bonnes non plus, alors j'ai essayé de pousser dès le début de la course afin de gagner, c'est l'une des plus belles victoires dans ma carrière, la course a été parfaite."

Lors de la troisième épreuve de la saison, sur le circuit d'Imola, Alain Prost ne parvient à prendre que la quatrième place, avant d'abandonner lors du Grand Prix suivant à Monaco. Dans les rues de la Principauté, 'le Professeur' rencontre des problèmes avec la batterie de sa Ferrari qui le contraint à l'abandon, le second de l'année. Puis il retrouve le chemin des points avec une cinquième place acquise au Canada avant de revenir sur la plus haute marche du podium dès le Grand Prix du Mexique. Une victoire qu'Alain Prost ne pensait pas du tout récolter vu sa 13ème position sur la grille de départ : '"Après le warm-up de ce matin, je m'attendais à faire une bonne course parce que je sentais que la monoplace était bien. Mais évidemment... je ne pouvais pas m'attendre à la gagner... c'est fantastique pour moi..." Le Français récidive lors des deux courses suivantes au Paul Ricard et à Silverstone où il se replace dans la course au titre aux côtés d'Ayrton Senna. En Allemagne, il termine à la quatrième place, avant d'être à nouveau trahi par sa mécanique lors du 36ème tour du Grand Prix de Hongrie, la faute à la boîte de vitesse cette fois-ci. En Belgique, sur le toboggan des Ardennes, Alain Prost finit à la deuxième place derrière Ayrton Senna qui a désormais 13 points d'avance sur le pilote français. Un résultat qui se reproduit dès le Grand Prix suivant en Italie.

Au Portugal, Alain Prost finit troisième et annonce avec dépit que selon lui Ayrton Senna est le champion du monde de Formule 1 de la saison 1990 : Je n'ai pas grand chose à dire... peut-être que c'est une de mes courses les plus malchanceuses de ma carrière... Pour le championnat, je n'y crois plus, je pense qu'Ayrton a gagné maintenant..." En Espagne, sur le tracé de Jerez de la Frontera, Alain Prost profite de sa victoire et de l'abandon d'Ayrton Senna pour revenir à neuf points du pilote brésilien au classement. Il prend la seconde position lors des qualifications aux côtés d'Ayrton Senna au Japon. Au départ, le Français prend le meilleur envol et vire en tête mais son ancien équipier provoque un accrochage voulu en percutant le Français, ce qui lui offre automatiquement le titre. Alain Prost revient, peu avant la dernière course de la saison à Adélaïde, sur l'accident qui a eu lieu entre lui et Ayrton Senna à Suzuka : "C'est de SA faute à 100%. J'ai vu les vidéos de l'hélico, de la piste. C'est vraiment mauvais d'essayer de montrer les choses comme ça. Mais je suis expérimenté, je suis dans le milieu depuis un bon moment déjà, et je n'ai jamais menti. Que ce soit à la presse ou aux autres. J'ai peut-être dis parfois des choses qui pouvaient être dures à comprendre pour les gens qui ne sont pas forcément aussi impliqués que moi... mais je n'ai jamais menti. Son geste était complètement délibéré et c'est ce que je n'accepte pas. Si seulement il avait une chance de passer, ok, mais ce n'était même pas le cas. Il a heurté mon aileron et non pas ma roue comme il l'aurait fait s'il avait réellement voulu me dépasser. Dès lors, je ne veux plus en parler, c'est mauvais pour nous, pour le sport, pour les équipes etc." . La frustration d'Alain Prost est telle que le Français refusera de poser pour la photo de groupe de fin de saison. Pour le dernier Grand Prix de l'année en Australie, il termine sur la troisième marche du podium et s'adjuge la deuxième place du championnat à sept points d'Ayrton Senna.

Après avoir perdu son titre de champion du monde au profit de son ancien équipier et grandissime rival, Alain Prost hésite durant une longue période sur la suite de sa carrière après avoir été très déçu de la façon dont il a perdu le titre suite à son accrochage avec Ayrton Senna à Suzuka. Après une longue période de réflexion, le pilote français décide de continuer avec Ferrari pour la saison 1991. Pour la deuxième fois consécutive, le championnat débute aux Etats-Unis sur le circuit de Phoenix. Alain Prost s'empare de la seconde position derrière Ayrton Senna. Le Grand Prix du Brésil, qui réussi si bien à Alain Prost depuis le début de sa carrière en Formule 1, se court de nouveau sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo depuis la saison 1990. 'Le Professeur' ne parvient cependant pas à rééditer sa victoire l'année précédente. Il s'adjuge la quatrième place à 18 secondes du vainqueur Ayrton Senna. A Imola, pour le troisième Grand Prix de la saison, Alain Prost s'est qualifié en troisième position mais, dans le tour de chauffe, il part en tête-à-queue dans Rivazza et cale. C'est l'abandon alors qu'il n'a pas bouclé un seul tour durant cette course, remportée à nouveau par Ayrton Senna.

En terres monégasques, Alain Prost occupe la troisième place avant d'être contraint de rentrer aux stands. Il doit laisser passer Jean Alesi et Roberto Moreno. Le Français finit cinquième, alors que son grand rival brésilien signe un quatrième succès de rang cette saison et reste imbattable jusqu'à présent. Alain Prost subit deux casses mécaniques consécutives au Canada et au Mexique à cause de sa boîte de vitesses puis de son alternateur. L'épreuve suivante du championnat se déroule sur le nouveau circuit de Nevers Magny-Cours. Ce nouveau tracé permet à Alain Prost de monter sur le podium pour la deuxième fois de la saison à la seconde place. Il récidive une semaine plus tard lors du Grand Prix d'Allemagne en montant sur la troisième place du podium. En Allemagne, le duel Prost-Senna reprend de plus belle. A huit tours du but, il tente de dépasser le Brésilien, mais celui-ci ferme la porte et oblige le pilote français à aller dans l'échappatoire. Il cale, c'est l'abandon. Un abandon qui se répète en Hongrie et en Belgique, mais cette fois, Alain Prost subit une casse mécanique de son moteur Ferrari sur le Hungaroring et une fuite d'essence à Spa-Francorchamps.

Le Grand Prix d'Italie sur les terres de Ferrari voit le retour d'Alain Prost dans les points grâce à une troisième place au final. Au Portugal, c'est une nouvelle fois le moteur de sa Ferrari qui pousse le Français à l'abandon. Il finit à la seconde place sur le nouveau tracé de Barcelone, en Espagne, et termine quatrième à Suzuka. Avant l'ultime manche de la saison en Australie, Alain Prost est limogé par la Scuderia Ferrari qui juge certaines de ses réflexions offensantes à l'égard de l'équipe italienne. C'est l'Italien Gianni Morbidelli qui remplace le champion du monde français pour un Grand Prix qui ne dure que 24 minutes.

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Toro Rosso reconduit son duo pour 2011
Article suivant Prenez le volant cet automne avec le Renault F1 Team

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse