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Le jour de gloire de Prost : La rivalité Prost-Senna

ToileF1

ToileF1.com vous propose de découvrir ou redécouvrir de long en large la carrière du quadruple champion du monde Alain Prost, de ses premiers pas dans le monde sportif jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, ToileF1.com vous propose le quatrième volet de ce dossier spécial sur le meilleur pilote français intitulé : La rivalité Prost-Senna.

Pour sa sixième saison en Formule 1, au sein de McLaren, l’écurie britannique va beaucoup changer. Premièrement, sur le plan technique, la monoplace d’Alain Prost n’est plus équipée d’un moteur TAG mais d’un moteur V6 Honda. Et sur le plan sportif, le Français change d’équipier. En effet, McLaren a réussi à convaincre Ayrton Senna de rejoindre l’écurie. Le duo Prost-Senna représente l’équipe de rêve à cette époque. A l’ouverture de la saison 1988, Alain Prost s’impose une nouvelle fois lors de l’épreuve inaugurale de la saison sur le circuit brésilien de Jacarepaguà. Il s’empare de la seconde place du Grand Prix de Saint-Marin à Imola, la victoire revenant à son équipier, avant d’enchaîner deux succès sur les tracés de Monaco et de Mexico City.

Son nouvel équipier, Ayrton Senna, le bat lors des deux Grands Prix suivants au Canada et à Detroit, avant que le Français s’impose, pour la quatrième fois cette saison, à domicile sur le tracé du Paul Ricard en France. Après avoir signé sept podiums consécutifs, Alain Prost abandonne lors du Grand Prix de Grande-Bretagne car sa voiture avait une mauvaise tenue de route. Puis il réalise trois secondes places consécutives lors des manches allemande, hongroise et belge. A l’issue de la course tenue sur le circuit de Spa-Francorchamps, Alain Prost permet, avec l’aide d’Ayrton Senna, à McLaren de s’imposer au championnat des constructeurs alors qu’il reste encore cinq courses au calendrier.

En Italie, sur le circuit de Monza, Alain Prost est contraint à l’abandon à cause d’une panne moteur. Son équipier Ayrton Senna ne rallie également pas l’arrivée. Ce sera la seule fois de la saison que la victoire échappe à McLaren, le succès en terres italiennes revenant à Gerhard Berger sur Ferrari. Le Français se relève cependant bien vite de cet abandon en remportant les deux prochains Grands Prix au Portugal et en Espagne. Au Japon, sur le tracé de Suzuka, il s’empare de la seconde place derrière Ayrton Senna. Pour conclure la saison, il s’impose en Australie sur le tracé d’Adélaïde. Malgré une régularité remarquable tout au long de l’année 1988 où Alain Prost signe 14 podiums sur les 16 courses de la saison et deux abandons, les sept victoires du pilote Français ne lui permettent pas d’être champion du monde. A cette époque, seuls les 11 meilleurs résultats sont pris en compte pour le championnat et Ayrton Senna, bien qu’il a été moins régulier, possède une victoire de plus. Au final, le Brésilien s’impose au championnat avec 90 points, soit trois de plus qu’Alain Prost. Mais sur l’intégralité de la saison, c’est bien le Français qui dispose le plus d’unités, avec 105 points à son compteur contre 94 à son équipier Ayrton Senna.

Pour la saison 1989, Alain Prost a un seul objectif : récupérer son titre de champion du monde qu’il a perdu il y a déjà deux ans. La saison commence d’une belle façon avec une seconde position acquise sur le circuit de Jacarepaguà, à Rio de Janeiro. Au Grand Prix de Saint-Marin, à Monza, Alain Prost est en première ligne avec son équipier Ayrton Senna. Pour éviter tout accrochage entre eux, les deux pilotes McLaren signent un pacte de non-agression mais le Brésilien ne le respecte guère longtemps et dépasse Alain Prost. Le Français, furieux, entretiendra des relations tendues avec Ayrton Senna tout au long de la saison. Cet incident marque le début d’une lutte sans merci entre les deux hommes, que ce soit sur la piste ou en dehors, à l’aide de déclarations extrêmement bien utilisées par la presse. Alain Prost, finalement deuxième à Imola, enchaîne par le même résultat dans les rues de la Principauté de Monaco.

Il connaît une course bien plus difficile au Mexique où il finit cinquième, mais il redresse la barre dès le Grand Prix des Etats-Unis en s’imposant sur le tracé de Phoenix. Il en fait de même au Grand Prix de France, au Paul Ricard, alors qu’il avait abandonné la course précédente à Montréal. Alain Prost enchaîne une seconde victoire d’affilée à Silverstone, en Grande-Bretagne. Ayrton Senna le devance en Allemagne pour la victoire.

La suite de la saison commence par une quatrième place acquise en Hongrie et une seconde en Belgique. Alain Prost prend ensuite le large au championnat en profitant de sa victoire acquise en Italie, sur le circuit de Monza, et de l’abandon d’Ayrton Senna. C’est à ce moment-là qu’il annonce qu’il ne pilotera plus pour McLaren mais pour Ferrari dès le début de la saison 1990. Au Portugal, il monte une nouvelle fois sur la deuxième marche du podium, derrière Gerhard Berger, sur le circuit d’Estoril. Il s’en suit une troisième place en Espagne. Au Japon, sur le tracé de Suzuka, Alain Prost décroche son troisième sacre mondial alors qu’il ne finit pas la course. Au 47ème tour de l’épreuve, il était en tête de la course mais Ayrton Senna revenait sur lui. Le Brésilien a tenté une attaque au niveau de la chicane, mais Alain Prost a fermé la porte et les deux pilotes se sont accrochés. Le Français a dû abandonner, alors qu’Ayrton Senna a remporté la course. Peu de temps après l’arrivée, il est cependant déclassé pour avoir court-circuité la chicane du circuit, ce qui offre le titre sur tapis vert à Alain Prost. Pour la dernière manche de la saison en Australie, le tout nouveau champion du monde refuse de courir à cause de la pluie qui s’abat sur le circuit d’Adélaïde. A la fin de la saison, il quitte enfin McLaren dans une ambiance tendue, tant avec ses dirigeants qu’avec son équipier pour rejoindre la mythique Scuderia Ferrari.

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