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Le Président de Ferrari n'exclut pas un retour des ravitaillements

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T, s'arrête au stand

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T, s'arrête au stand

XPB Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Sergio Marchionne, PDG Fiat/Chrysler
Mark Webber, Red Bull Racing, essai de ravitaillement
Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T, aux stands
Maurizio Arrivabene, Sergio Marchionne
Roberto Merhi, Manor Marussia F1 Team, s'arrête au stand
Sergio Marchionne, président de Ferrari et CEO de Fiat Chrysler Automobiles
Une pompe à essence
Derrick de ravitaillement Ferrari
Sergio Marchionne, président de Ferrari et CEO de Fiat Chrysler Automobiles
Romain Grosjean, Lotus F1 E23, s'arrête au stand

Le grand patron de Ferrari, Sergio Marchionne, n’exclut pas de pousser en faveur d’un retour des ravitaillements en Formule 1 dès 2017, bien que les dirigeants de la Scuderia aient rejeté cette idée au Canada.

Motorsport.com avait révélé la semaine dernière qu’une réunion du groupe de travail avaient décidé à l’unanimité qu’il n’y avait aucune évidence à considérer que le retour des ravitaillements serait positif pour la discipline.

La question est désormais censée être remise sur la table dès la prochaine réunion du Groupe Stratégique lors de laquelle une décision finale sera prise sur la continuité d’y travailler ou pas.

Le débat n’est pas clos

En dépit des conclusions du groupe qui s'est réuni à Montréal, Marchionne pense qu’il est trop tôt pour écarter totalement les ravitaillements. Il suggère que le Groupe Stratégique, auquel il siège, a besoin de se pencher sur la question de beaucoup plus près plutôt que d’accepter les conclusions du groupe de travail au pied de la lettre.

C’est intéressant car je ne suis pas sûr de ce que sont exactement ces conclusions,” a-t-il déclaré lors de sa visite sur le GP du Canada. “Les ravitaillements en soi n’ont d’autre valeur que le fait d’ajouter de la variabilité à une course. Quelles sont les charges en carburant, combien de fois on ravitaille et à quel moment, toutes ces choses sont importantes.“

Certaines personnes arguent que l’on peut arriver avec un modèle déterminé qui fera que tout le monde ravitaille en même temps, ce qui est pure fantaisie. Et ça l’est d’autant plus encore si l’on combine cela à un haut degré de liberté dans le choix des pneus, dont je pense qu’il est sans doute bien plus important que les stratégies de ravitaillement.”

Et d’ajouter : “Je pense qu’il y a de bonnes raisons pour que Pirelli fournisse aux équipes cette flexibilité qui créera une variabilité additionnelle et rendra la F1 plus intéressante à regarder.“

Ce n’est pas qu’une question de qualité des pilotes. C’est la combinaison des choix techniques que l’équipe fait et de la façon dont ils pilotent.”

“Des études à moitié menées”

Marchionne veut une évaluation précise de cet impact – et concède que s’il y a un accord pour dire que cette question n’a aucun bénéfice pour le spectacle, alors elle devra être abandonnée.

Si les conclusions sont telles qu’il n’y a aucune valeur supplémentaire en matière de spectacle, dans le sens de quelque chose que le public veut, je pense qu’il faudra en rester là. Je n’ai pas perçu cette évidence pour l’instant.

On continue d’entendre des bruits au sujet de ce que des études à moitié menées ont donné. Je les comprends. La question est qu’il faut déterminer quel est l’impact que la combinaison entre les ravitaillements, les changements de pneus et une variété d’autres choses aura sur la discipline.”

Et de conclure : “L’idée seule n’est peut-être pas la réponse, mais combinée à d’autres, elle pourrait l’être. Je suis donc totalement ouvert.”

Mercedes est contre

Malgré l’avis de Marchionne selon lequel le retour des ravitaillements mérite une réflexion plus approfondie, les autres équipes de premier plan continuent d’y être opposées.

Le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, a dit qu’il ne soutenait pas cette idée à Monaco, et le Directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré ne pas y être favorable à Montréal.

Quand nous en avons parlé avec le Groupe Stratégique, elle n’a pas eu beaucoup de soutien mais nous sommes tombés d’accord pour l’explorer, en discuter, et l’analyser correctement.

Le retour a été négatif à 100 %. La conclusion a été que ce serait trop coûteux et pas assez sûr. Que ce serait négatif pour les courses et les stratégies.“

La question va donc revenir au Groupe Stratégique et mon opinion est que cela ne doit pas se faire. Je ne suis pas favorable au retour des ravitaillements en F1.”

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