Le projet de Grand Prix à Athènes n'est pas abandonné

Athanassios Papatheodorou, qui est à la tête du projet DielpisFormula1 n'abandonne pas l'idée d'organiser un Grand Prix de Grèce (ou de Méditerranée) autour du port du Pirée, situé à quelques kilomètres d'Athènes : il s'agit du plus grand port d'Europe.

Le projet s'est logiquement fait discret ces derniers temps, la Grèce connaissant une crise économique sans précédent dans l'Histoire du pays. Papatheodorou n'abandonne pas son projet pour autant.

"Il y a eu plusieurs réunions [avec Ecclestone]," déclare-t-il pour F1WEB.it. "Dès la première réunion, qui a été tenue pendant le week-end de Monaco en mai 2012, nous avons couvert toutes ces questions, et il a affirmé qu'il était d'accord avec la proposition de DielpisFormula1 ; il a demandé à ce que nous satisfaisions à ses demandes, qui étaient, à l'époque, principalement politiques et légales."

"Depuis lors, il y a eu des réunions privées et une communication continue par e-mail. Il a également donné son opinion dans des médias internationaux majeurs, répondant à des questions qui lui ont été posées au sujet de la Grèce : il a déclaré qu'il nous soutenait et que cela dépendait principalement de notre préparation et de notre planning."

"Nous avons également informé le président de la FIA, Jean Todt, qui a immédiatement dit qu'il soutenait notre proposition, et qui a fait suivre notre candidature au département technique de la FIA pour qu'ils l'analysent dans le but de mettre le projet en oeuvre."

Papatheodorou en contact avec Tsipras

Papatheodorou est néanmoins conscient que la situation actuelle du pays va entraver son projet, mais reste convaincu que ce Grand Prix a de l'avenir.

"La Grèce est dans une période d'instabilité à cause de la crise politique, culturelle et économique des cinq dernières années," poursuit le Grec. "Nous avons pris contact avec le gouvernement de Tsipras, mais les élections ont été proclamées et nous devons désormais attendre jusqu'au 20 septembre."

"Il va probablement falloir du temps au Premier Ministre pour lancer les procédures législatives nécessaires à un premier accord formel entre la Grèce et Bernie Ecclestone, en octobre."

Papatheodorou est convaincu que les nombreuses infrastructures autour du circuit pourraient rendre le projet parfaitement viable. Le chemin à parcourir reste toutefois long pour que la Grèce ait son Grand Prix.