Leclerc : Bianchi méritait plus que moi un baquet Ferrari
Charles Leclerc estime que son ami et mentor Jules Bianchi, décédé en 2015 des suites d'un accident lors du GP du Japon 2014, méritait probablement plus un baquet Ferrari que lui.
Jules Bianchi et Charles Leclerc
La semaine passée, Daniel Ricciardo avait désigné Jules Bianchi comme un de ses rivaux les plus sous-estimés et suggéré que le Français aurait été une grande star au sein de la Scuderia Ferrari, comme Charles Leclerc l'est rapidement devenu, s'il n'avait pas été victime d'un accident mortel à Suzuka en 2014. "C'est une part supplémentaire qui rend son histoire si triste, car il aurait rejoint une grande équipe et aurait gagné des courses depuis, c'est certain", écrivait ainsi l'Australien. "D'une certaine façon, j'ai le sentiment que Charles fait aujourd'hui ce que Jules aurait fait. C'est comme si Charles, en rencontrant le succès qu'il a, était la version différée de ce que Jules aurait fait."
Bianchi et Leclerc étaient très proches, le premier étant le parrain et le mentor du second, tous deux sous le management de Nicolas Todt. Interrogé sur le sujet, le Monégasque a répondu à quelques médias, dont Motorsport.com : "Jules a démontré ce qu'il devait démontrer en F1, et il y a avait assurément encore plus de choses à venir. Mais je pense que des résultats comme [les points inscrits] à Monaco, quand il était chez Marussia, en disaient beaucoup sur son talent."
"Il méritait donc assurément le baquet Ferrari en F1, probablement encore plus que moi. Mais [le destin] en a décidé autrement pour lui malheureusement. Mais je suis tout à fait sûr qu'il aurait probablement montré encore plus de choses que moi et, oui, il était extrêmement talentueux."
Leclerc juge également que la montée vers les sommets des deux pilotes a été similaire tout au long de leur carrière respective. "Je pense que nos pères, le père de Jules et le mien, ont toujours plaisanté sur le fait que nous avions eu une carrière très similaire. Et, étrangement également, quand [Bianchi] courait et que je courais, s'il faisait une très mauvaise course lors d'un week-end, ce même week-end j'allais en faire une également. Ils plaisantaient toujours sur ça, et je pense que nos carrières sont évidemment assez similaires par rapport à Nicolas aussi, mon manager."
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