Leclerc se refuse à tout commentaire "stupide" après une nouvelle consigne
Charles Leclerc n'a pas goûté, à chaud et en course, à la consigne de la Scuderia Ferrari lui demandant de laisser passer Sebastian Vettel dans le premier relais mais préfère attendre les explications de son équipe pour se prononcer.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Comme en Australie et comme à Bahreïn, Charles Leclerc a fait face à des consignes de la part de son équipe. Si, jusqu'ici, il devait patienter derrière Sebastian Vettel, en se montrant obéissant à Melbourne et en les outrepassant à Sakhir, il a cette fois reçu l'ordre de laisser passer son équipier plus rapide. Une demande à laquelle il s'est plié, non sans en discuter à la radio, avant de constater que l'avantage de vitesse du quadruple Champion du monde n'était pas aussi important que cela. Par la suite, le Monégasque a fait les frais d'une stratégie légèrement différente qui ne lui a pas permis de résister à Max Verstappen, se classant cinquième à l'arrivée.
"Plutôt un bon départ, après je pense que la perfo n’était pas aussi bonne que celle de Mercedes, mais bon c’était pas ridicule", a-t-il déclaré au micro de Canal+. "Le premier relais j’ai essayé de garder un petit peu les pneus. Après je crois qu’il y avait Seb qui poussait pas mal derrière, donc ils m’ont demandé de switcher."
"Quand on a switché, malheureusement on avait exactement la même perfo, je suis resté derrière et j’ai encore plus abîmé les pneus. Voilà, après je suis resté un peu plus longtemps dehors, je ne sais pas pour quelle raison, il faut que je demande au team. Ce n’est pas une bonne course aujourd’hui pour nous, mais on essaiera de rebondir à la prochaine course."
Interrogé plus avant sur la consigne, il reconnaît qu'elle n'a pas été simple à encaisser sur le coup, mais sait qu'il doit avoir toutes les informations pour en avoir une vision lucide. "Je ne sais pas, il faut que j’en discute avant, que je regarde l’image générale de la course. Du cockpit c’était un peu difficile à digérer, mais bon parfois, du cockpit, on ne voit pas les mêmes choses que ce qu’ils voient sur le muret. Pour l’instant je ne sais pas, je n’ai pas envie de commenter sur ça."
Il a ensuite ajouté, pour Sky Sports : "Avec Seb… Je dois comprendre l'image globale pour comprendre la décision, je suis sûr qu'il y a une explication. Je la comprendrai. Pas une bonne course pour moi. Je n'ai pas été aussi solide non plus personnellement que souhaité en qualif ou essais libres, avec pas assez de kilométrage sur les longs relais."
Concernant sa stratégie pneumatique et le fait qu'il a notamment servi à ralentir Bottas pour le mettre à la merci de Vettel au moment de la seconde salve d'arrêts, il explique : "Je dois voir les données et parler avec les ingénieurs pour comprendre ; je ne veux pas faire de commentaire stupide avant ça. En regardant ma propre course, j'aurais stoppé avant. Mais pour le team, ils ont fait un bon boulot pour ralentir les Mercedes, je suppose que c'était le but."
Et justement, que pense-t-il de l'écart de performance par rapport aux Mercedes et aux Red Bull, qui ont signé leur troisième doublé en autant de course ? "Ils étaient très rapides, même Red Bull était pas si mal, avec la gestion des gommes surtout. Leur perfo n’était pas incroyable mais ils arrivaient à garder leurs pneus pendant très longtemps. Ça n’a pas été une course facile", a-t-il conclu au micro de Canal+.
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