Ayrton Senna est un modèle pour Charles Leclerc

L'avenir du Monégasque est une des inconnues du marché des transferts de la Formule 1 qui a connu depuis quelques semaines un tournant particulièrement intéressant, suite au passage de Daniel Ricciardo de Red Bull à Renault et au départ de la F1 de Fernando Alonso, remplacé chez McLaren par Carlos Sainz.

La situation de Leclerc est assez peu dépendante de ces événements car la question qui se pose est de savoir s'il sera le remplaçant dès 2019 de Kimi Räikkönen chez Ferrari. Si la réponse est négative, la piste privilégiée serait un maintien chez Sauber mais il ne faut sans doute pas totalement exclure l'option Haas, qui est aussi dans le giron de la Scuderia.

Dans tous les cas, le numéro 16, après deux courses difficiles en début d'année, a clairement haussé son niveau de jeu et pris la mesure des exigences de la discipline reine. Il a inscrit des points lors de cinq des 12 premiers Grands Prix de la saison, avec en point d'orgue une sixième place pleine d'opportunisme lors d'un GP d'Azerbaïdjan agité.

Quand il lui a été demandé, avant la trêve, le domaine dans lequel il estimait avoir le plus progressé, Leclerc de répondre : "À chaque week-end, je pense que je trouve quelque chose de plus. C'est un peu de tout, juste le ressenti avec la voiture, la confiance. Ensuite on pousse un peu plus ça et là. Le grand pas en avant que j'ai fait cette année a été à Bakou. Et puis, il s'agit plus de petites choses, des détails, sur lesquels j'essaie de m'améliorer."

Parrainé à ses débuts par Jules Bianchi, à qui il rend souvent hommage, le pilote Sauber affirme que l'un de ses modèles en Formule 1 n'est autre qu'Ayrton Senna, triple Champion du monde en 1988, 1990 et 1991. "Ayrton Senna a toujours été quelqu'un que j'admire. Beaucoup. Pour son talent, pour moi c'était incroyable, parce qu'il travaillait bien plus [qu'en s'appuyant seulement sur] son talent. C'est quelque chose que j'essaie de faire de la même [façon] sur le plan du travail."

En revanche, dans le paddock actuel, ce n'est pas le cas : "En F1 aujourd'hui, [il n'y a] pas vraiment [quelqu'un que j'admire]. Je respecte tous les pilotes, mais personne n'est mon idole."

Avec Frankie Mao et Oleg Karpov