Les tests COVID positifs montrent qu'il "faut rester prudent"
Après les tests positifs au COVID de Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel, Charles Leclerc souhaite que la F1 reste prudente à ce sujet, malgré des mesures adoucies en 2022.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
La semaine dernière, Daniel Ricciardo n'a pas pu participer à la deuxième session d'essais hivernaux à Bahreïn, après un test positif au COVID. Son retour a été confirmé hier par McLaren, mais aujourd'hui, c'est Sebastian Vettel qui a été déclaré malade. L'Allemand manquera donc le premier Grand Prix de la saison et sera remplacé par Nico Hülkenberg.
Pour la saison 2022, les protocoles COVID de la FIA ont été adoucis. Le personnel n'a plus l'obligation de présenter un test PCR négatif datant de moins de 24 heures pour entrer dans le paddock, bien que cela soit toujours recommandé. De plus, le monde de la F1 doit bien évidemment continuer à se soumettre aux lois locales. Du côté des écuries, certaines sont revenues aux points presse en physique, après deux saisons à avoir utilisé la plateforme de visioconférence Zoom. Les sessions d'autographes avec les pilotes sont également de retour à Bahreïn.
Pour Charles Leclerc, c'est une "bonne chose que tout redevienne petit à petit à la normale". Cependant, le Monégasque a souligné que tout le monde devait rester vigilant. "Aujourd'hui encore, si vous attrapez le COVID, vous ne pouvez pas courir, vous le payez cher. Nous devons rester très prudents."
Son coéquipier Carlos Sainz confirme les dires du Monégasque. "J'essaye de rester aussi discipliné que je l'étais il y a deux ans", assure l'Espagnol, bien que les mesures soient moins restrictives qu'en 2020. "Je ne vais pas vous mentir, c'est fatiguant et difficile après deux ans, de toujours faire les mêmes choses", poursuit-il. "Je me suis habitué à certaines choses, il y en a d'autres avec lesquelles j'ai du mal, comme vous tous, porter le masque en permanence, ce genre de choses. J'espère juste que nous pourrons revenir à la normale aussi tôt que possible."
Sainz reconnaît que s'il avait l'opportunité de se battre "pour de plus grandes choses" cette saison, il y aurait une pression supplémentaire due à la peur de manquer une course. Ces deux dernières années, Lewis Hamilton, Sergio Pérez, Lance Stroll, Nikita Mazepin et Kimi Räikkönen ont tous manqué au moins un Grand Prix à cause de tests positifs.
Les écuries restent responsables de leurs propres procédures de tests en-dehors du paddock. Leclerc a expliqué celui de Ferrari : des tests réguliers, en particulier à l'usine, et l'isolement de chaque personne qui se sent malade. Le pilote a attrapé le COVID à deux reprises, plus récemment après la saison 2021, et a affirmé que cela avait été "très différent" par rapport à la première fois.
"La première fois n'a pas été trop dure, mais je me sentais moins bien la deuxième, juste un mal de tête en plus de ne pas me sentir vraiment, vraiment bien", explique Leclerc. "Mais cela n'a pas été trop long pour moi, une semaine, une semaine et demie dans les deux cas. Ça dépend vraiment. J'ai des amis qui avaient une santé parfaite et qui se sont sentis bien pire. Donc c'est très difficile à prédire."
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