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Les circuits maudits : Jenson Button et Silverstone

Nul n'est prophète en son pays dit-on

Nul n'est prophète en son pays dit-on... Si cela s'est vérifié pour certains comme Jacques Villeneuve ou Mark Webber, le Grand Prix de Grande Bretagne a souvent consacré ses ressortissants. Ainsi, un Grand Prix sur trois en moyenne fut remporté par un Britannique : Jim Clark a gagné cinq fois à domicile, Nigel Mansell fit le bonheur de ses fans à quatre reprises, alors que Jackie Stewart et David Coulthard sont montés deux fois sur la plus haute marche. Les circuits d'Aintree, Brands Hatch et Silverstone ont également consacré Stirling Moss, Tony Brooks, Peter Collins, James Hunt, John Watson, Damon Hill, Johnny Herbert et Lewis Hamilton. Une longue liste à laquelle aimerait s'ajouter Jenson Button. Or le Champion du Monde 2009 n'est pas monté sur le moindre podium "at home"...

Pourtant sa première apparition à Silverstone fut à l'image de sa saison 2000 : prometteuse. Alors âgé de vingt ans, Button tint le rythme des meilleurs sur sa Williams-BMW et marqua les deux points de la cinquième place puisque tel était le barème de l'époque. Hélas, la suite ne fut pas à la hauteur des espérances de ses supporters : l'Anglais découvrit que la deuxième année était souvent plus difficile que la première. Il rongea son frein sur une Benetton-Renaut poussive, de la dix-huitième place le samedi à la quinzième et avant-dernière le dimanche.

En 2002, Renault revint en son nom propre en ayant racheté Benetton et les performances s'améliorèrent. Cependant, après un superbe départ, Button plongea dans le classement après une stratégie inadaptée de son équipe sous l'averse, avant de renoncer en vue de l'arrivée sur un souci de roue. Guère plus chanceux en 2003 chez BAR, il cassa une suspension en qualifications, le contraignant à partir dernier. La course fut riche en dépassements et en surprises, et Button tira son épingle du jeu puisqu'il remonta jusqu'à la huitième place pour empocher le dernier point mis en jeu.

L'année suivante, sa BAR était la meilleure monoplace derrière les Ferrari et il pouvait raisonnablement espérer un top 3. Hélas, Mclaren amorçait son retour au premier plan, et Button se contenta de la quatrième place derrière les intouchables Ferrari et Raikkonen. Son meilleur résultat à ce jour sur l'ancien aéroport militaire puisque douze mois après, il ne finit que cinquième, ne pouvant rien faire contre les Mclaren et les Renault qui luttaient pour le titre à ce moment.

Ce fut pire en 2006 malgré le rachat de BAR par Honda. Éliminé dès la Q1, son moteur fit barbecue en moins de dix tours. Et ce n'est pas avec la décoration terrienne du constructeur japonais que cela allait s'arranger : s'il fit une course honorable en remontant de dix-huitième à dixième en 2007, il échoua comme beaucoup d'autres dans les graviers au plus fort de l'averse l'année suivante. Là où son équipier Barrichello vogua jusqu'au podium...

Bien que 2009 consacra finalement Button en tant que Champion du Monde avec Brawn GP (nouvelle identité de son équipe après le retrait de Honda), Silverstone continua de se refuser à lui. L'Anglais restait sur quatre succès consécutifs, mais sa monoplace digérait mal les basses températures. Ce qui poussa son premier pilote à assurer une énième place d'honneur, en l'occurrence la sixième, loin de la Red Bull de Vettel, déjà... Rebelote en 2010, cette fois sur Mclaren, où une qualification décevante en quatorzième place l'empêcha de viser mieux que quatrième le lendemain.

En 2011, Button pouvait viser à nouveau un top 5 jusqu'à ce que Mclaren ne l'oblige à renoncer, faute d'avoir assez serré sa roue avant droite lors de son dernier changement de pneus. Il ne sourira pas davantage douze mois après puisqu'il fut fondu dans la masse d'un bout à autre, ne sauvant que le dernier point. Sans comprendre quelle était la cause de cette contre-performance.

Il peut sans doute se poser la même question à chaque course de 2013 vu que Mclaren recula drastiquement dans la hiérarchie cette saison. Les soucis d'usure de pneus ont fait le reste à Silverstone : treizième à l'arrivée après avoir fait l'erreur de conserver ses pneus durant l'intervention du Safety Car. S'il n'est pas trop tard pour conjurer le démon, les performances actuelles des Gris ne plaident pas en la faveur d'un succès à domicile pour Button...

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