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Les circuits maudits : Mark Webber et Melbourne

On le sait depuis quelques semaines maintenant, Mark Webber prendra sa retraite à la fin de cette saison 2013

On le sait depuis quelques semaines maintenant, Mark Webber prendra sa retraite à la fin de cette saison 2013. Si l'Australien pourra se satisfaire d'avoir connu une belle carrière, notamment sur la fin avec deux victoires méritées à Monaco, un de ses principaux regrets restera sûrement de ne jamais avoir remporté son Grand Prix, celui d'Australie. En effet, à l'image de Villeneuve et Barrichello, il semblait écrit que lui non plus ne serait pas prophète en son pays...

Pourtant, tout avait commencé de manière idéale en 2002. Melbourne étant traditionnellement l'épreuve d'ouverture, Webber eut le plaisir d'entamer sa carrière chez les siens. Et il le fit avec panache, bien aidé il est vrai par le carambolage du départ qui élimina huit voitures d'un coup. Sur sa modeste Minardi, l'Australien tint son rang et ne se laissa pas déconcentrer par l'expérimenté Mika Salo sur sa Toyota. Sa cinquième place fut célébrée comme une victoire par le public, si bien que lui et son patron Paul Stoddart, lui aussi natif du pays des kangourous, eurent droit à leur propre podium ! Un moment rafraichissant tant les arrivées dans les points de Minardi étaient rares.

Sa saison fut dans l'ensemble suffisamment solide pour que Jaguar le recrute pour les deux saisons suivantes. Hélas ses efforts ne furent guère récompensés à leur juste valeur : parti en pneus secs sur une piste humide au départ, Webber se retrouva dans le top 6 avant que sa suspension ne le lâche après 15 tours. Douze mois plus tard, étonnant sixième sur la grille, il espérait grappiller un ou deux points mais sa boîte de vitesses en décida autrement.

Malgré les difficultés de Jaguar, Webber continua d'impressionner ses pairs, si bien qu'il signa chez Williams pour 2005. Hélas l'équipe anglaise n'était plus que l'ombre d'elle-même, et l'Australien se contenta d'une cinquième place derrière David Coulthard sur Red Bull, qui avait racheté Jaguar... La situation ne s'arrangea pas davantage en 2006 puisque Webber dut renoncer une fois de plus, transmission cassée. Au moins, il aura eu l'occasion de mener son Grand Prix durant deux tours...

Déçu par les performances de son équipe, Webber se retrouva en 2007 chez Red Bull. Hélas l'ex-Jaguar stagnait également à ce moment. Le kangourou aura beau signer le septième temps en qualifications (exercice où il brillait régulièrement avant de rencontrer Vettel), une trappe d'essence défaillante l'empêcha de concrétiser, et il conclut sa course au treizième rang. Un sort toujours plus enviable que celui connu en 2008 où après une sortie de piste le samedi, il renonça dès la fin du premier tour, pris dans la mêlée du départ avec Anthony Davidson. Rebelote en 2009 avec Barrichello qui força le passage dès le premier virage. Retardé, Webber finit la course cette fois, mais à la douzième et dernière place.

2010 aurait dû être plus propice, mais il n'en fut rien. Sur la première ligne, l'Australien vit son équipe le rappeler trop tard aux stands pour mettre des pneus slicks (la course ayant débute sur le mouillé), et il se précipita deux fois pour doubler Lewis Hamilton. La seconde fois lui coûta un aileron avant, et il se contenta des deux points de la neuvième place. Le meilleur tour en course sera sa seule consolation. 2011 sera une édition plus calme mais également plus discrète puisqu'il passa de la troisième place le samedi à la cinquième le dimanche dans l'anonymat complet, là où son équipier aura accompli un cavalier seul qui annonçait la couleur pour cette saison...

C'est en 2012 qu'il arrivera enfin à améliorer son meilleur résultat à Melbourne. Mais de peu puisqu'il franchit la ligne d'arrivée en quatrième place, sans avoir pu se mêler de près ou de loin à la lutte pour la tête suite à un départ raté qui est presque devenu une de ses marques (sans mauvais jeu de mot) de fabrique. Il fit moins bien cette année puisque après une première ligne encourageante, il manqua là aussi son départ et ne refit jamais surface. La tenue moyenne des pneumatiques de sa Red Bull n'aidant pas, il termina la course en sixième place, une nouvelle fois sans tambours ni trompettes.

Triste façon de conclure sa série de Grands Prix à domicile quand on compare à ses débuts tonitruants... Reste à lui souhaiter une fin de carrière plus brillante dans trois mois à Interlagos avant de rejoindre le défi Porsche au Mans en 2014 !

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