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Les essais hivernaux ont-ils leur place en Europe ?

Ces derniers jours à Barcelone, plusieurs pilotes - dont le Champion du Monde Lewis Hamilton et le pilote Williams Valtteri Bottas - se sont plaints des températures trop basses rencontrées en Catalogne à cette période de l'année

Ces derniers jours à Barcelone, plusieurs pilotes - dont le Champion du Monde Lewis Hamilton et le pilote Williams Valtteri Bottas - se sont plaints des températures trop basses rencontrées en Catalogne à cette période de l'année. Beaucoup pensent que Bahreïn aurait dû figurer à nouveau au calendrier des essais hivernaux, car les enseignements à tirer des tests réalisés dans le froid sont bien moins nombreux et importants qu'avec des températures plus élevées.

Quelques semaines plus tôt, Niki Lauda et le Directeur de Pirelli Paul Hembery s'inquiétaient déjà pour les mêmes raisons, regrettant amèrement de ne pas aller jusqu'à Bahreïn cet hiver, comme ce fut le cas douze mois plus tôt. C'est maintenant au tour de Franz Tost, Directeur de l'équipe Toro Rosso, qui estime que limiter les essais d'avant-saison au territoire européen constitue une mauvaise façon de se préparer en vue de la saison à venir.

"Il est très compliqué d'estimer notre propre niveau de performance, et je ne vous parle même pas de nos tentatives d'évaluer les performances de nos adversaires," confie Tost. "Les températures sont beaucoup trop basses et nous nous attendons à rencontrer des climats ambiants bien plus chauds lors des Grand Prix. Par conséquent, la gestion des pneumatiques sera également tout autre…"

Pas de solution idéale

Si décision fut prise de rester en Europe et d'enchaîner les séances à Jerez puis à Barcelone à deux reprises, c'est dans le seul et unique but de réduire les coûts liés aux longs déplacements des équipes et à la logistique lorsque les essais ont lieu en dehors du vieux continent. Une donnée certainement importante pour Toro Rosso, mais également pour une équipe privée comme Williams.

"Il faut admettre que les conditions à Barcelone en février ne sont pas celles que l'on rencontre durant le reste de l'année," déclare Rod Nelson, ingénieur en charge des essais chez Williams. "Ces températures, il n'y a qu'à Spa ou Silverstone que nous pouvons y être confrontés, cela fait peu."

Nelson ajoute pourtant que selon lui, Bahreïn ne constitue pas systématiquement une meilleure solution.

"Les essais effectués l'an dernier à Sakhir furent très productifs, c'est aussi bien mieux pour les pneumatiques. Cependant, il y a aussi des inconvénients : il y a beaucoup de vent et pas mal de sable là-bas. L'air y est très sec et peur affecter les moteurs. Enfin, en cas de souci important, il ne faut pas 90 minutes de vol pour apporter de nouvelles pièces mais un vol de sept heures."

Il existe donc des avantages et des inconvénients aux deux endroits, si l'on en croit les acteurs de la Formule 1. À quoi faut-il donc s'attendre pour l'avenir ? S'il est impossible de deviner si prématurément où auront lieu les essais hivernaux lors des prochaines saisons, il est en revanche probable que cette décision revienne aux grandes équipes ainsi qu'au duo FOM/FIA via le Groupe Stratégique, comme en témoignent toutes les décisions importantes prises pour l'avenir de la discipline ces derniers mois.

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