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Les meilleurs moments de Williams : Espagne 2012 (#6)

Plus dure est la chute pour les anciennes gloires de la F1

Plus dure est la chute pour les anciennes gloires de la F1. Tyrrell, Brabham, Lotus – l'équipe d'origine – ont chacun connu le haut du tableau et les titres mondiaux avant de chuter dans le classement, petit à petit, jusqu'au dépôt de bilan ou au rachat. Si Williams survit encore aujourd'hui, elle est clairement depuis quelques années sur la pente descendante, et ne remportera probablement plus jamais de titre mondial. La saison 2011 notamment fut misérable, avec cinq petits points seulement grâce au barème récompensant les dix premiers.

L'année suivante ne s'annonçait pas forcément sous les meilleurs auspices, avec un budget toujours étriqué. Pastor Maldonado et Bruno Senna, le neveu d'Ayrton, ont d'ailleurs été recrutés en partie pour leur budget, bien que l'un comme l'autre ne manquaient pas de talent après avoir joué les premiers rôles en GP2 : le Vénézuélien décrocha le titre en 2010 et le Brésilien le manqua de peu en 2008. Cependant, malgré quelques prestations encourageantes en début de saison, rien ne laissait envisager une performance comme celle de Maldonado à Barcelone.

Les qualifications donnèrent le ton : si Senna partit à la faute en Q1 et fut éliminé par conséquent, Maldonado décrocha la première ligne ! Un exploit qui prit une plus grosse ampleur quelques heures plus tard quand Lewis Hamilton, poleman à l'origine, fut déclassé. En effet, l'Anglais est tombé en panne d'essence dans son retour de rentrée aux stands. N'ayant donc pas pu ramener sa monoplace aux stands, les commissaires rejetèrent la McLaren en fond de grille, bien qu'elle possédait une quantité d'essence supérieure au minimum légal.

Maldonado fut ainsi parachuté en pole position, deux ans après l'autre pole surprise de Nico Hulkenberg en 2010 au Brésil. Sauf que cette fois, les conditions climatiques n'ont joué aucun rôle dans la performance de la Williams. Et la course allait le prouver : malgré un départ hésitant, permettant au héros local Fernando Alonso de prendre la tête, Maldonado ne se laissa pas distancer par la Ferrari et tint en respect les Lotus de Kimi Raikkonen et Romain Grosjean.

Mieux encore, lors de la seconde vague d'arrêts aux stands, Maldonado prit le dessus sur son adversaire. Un avantage qu'il conservera jusqu'au bout, malgré la pression de l'Espagnol, signant l'une des victoires les plus inattendues de l'histoire de la F1, et l'une des plus rafraîchissantes, car consacrant une Willams-Renault bleue et blanche,comme à la belle époque. Hélas, si Maldonado fit quelques coups d'éclats par la suite, aucun ne débouchera sur une performance similaire.

"Pastor a démontré qu'il pouvait garder la tête froide et très bien gérer ses pneus pour garder la Ferrari d'Alonso derrière lui et s'assurer de la victoire. Un succès amplement mérité au vu de notre rythme durant tout ce week-end"

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