Après avoir effectué ses débuts en sport automobile aux commandes d’une MINI, Nikolaus “Niki“ Lauda, fils d’une riche famille autrichienne, passe à la monoplace en Formule Vee puis en Formule 3. Grâce à un prêt majeur d'une banque, il effectue ses débuts en Formule 1 avec l’écurie March. C'est sa première vie en F1.
Déçu de ses résultats, Lauda quitte March. Un autre prêt à la banque, un projet très risqué, lui permet de joindre l’écurie BRM de Louis Stanley. C'est sa seconde vie en Formule 1. Sa très bonne prestation dans les rues de Monaco en 1973 lui ouvre les portes de la prestigieuse Scuderia Ferrari.
C'est le début de la grande époque Lauda-Ferrari. En 1974, Lauda pilote la Ferrari 312B3 conçue par Mauro Forghieri et décroche deux victoires, en Espagne et au Pays-Bas (photo). Il se classe quatrième au championnat monde des pilotes.
Avec cinq victoires en 1975, Niki Lauda, aux commandes de la fabuleuse Ferrari 312T, décroche son premier titre mondial. On le voit ici roulant vers la victoire au Grand Prix de France sur le circuit du Castellet.
Niki Lauda, champion du monde en 1975 avec Ferrari. Il se classe premier devant Emerson Fittipaldi (McLaren) et Carlos Reutemann (Brabham).
La vie de Niki Lauda bascule le 1er août 1976 quand sa Ferrari 312T2, accidentée, est percutée par d'autres voitures et prend feu sur le circuit du Nürburgring. Il frôle la mort, mais il se bat et revient à la compétition six semaines plus tard au Grand Prix d’Italie à Monza. C'est la troisième vie de Niki, un vrai retour à la vie cette fois.
En fin de saison 1976, Lauda se bat contre James Hunt pour la couronne mondiale. Au dernier Grand Prix de la saison, au Japon, organisé sous un pluie torrentielle, Lauda abandonne au second tour, permettant à Hunt de devenir champion du monde.
Après avoir obtenu deux titres chez Ferrari en 1975 et 1977, Niki Lauda joint les rangs de l’écurie Brabham de Bernie Ecclestone et pilote une BT46 à moteur Alfa Romeo, sans grand succès. Fin 1979, il arrête brusquement la compétition durant les essais du vendredi du Grand Prix du Canada à Montréal.
Durant quatre années, Lauda se consacre à sa compagnie aérienne, Lauda Air. Mais Ron Dennis, qui a pris le contrôle de McLaren, le convainc de revenir à la course automobile. C'est la quatrième vie de Lauda en Formule 1.
Malgré ses années passées loin de la Formule 1, Lauda n’a rien perdu de son talent. Il décroche la victoire dans les rues de Long Beach à seulement son troisième Grand Prix depuis son retour. Il termine devant Keke Rosberg et Gilles Villeneuve.
En 1984, au volant d’une McLaren à moteur V6 turbo TAG Porsche, il décroche cinq victoires et devient champion du monde pour la troisième fois en carrière.
Été 1985, Niki Lauda annonce sa retraite sportive, la vraie. Il en fait l’annonce en compagnie de Ron Dennis.
En 1992, à la demande de Luca di Montezemolo, Niki Lauda revient dans le paddock de Formule 1, pas comme pilote, mais à titre de consultant pour l’équipe Ferrari. Il aide même à recruter un certain Jean Todt pour diriger l’équipe. Cette fois, Lauda devient gestionnaire, un nouveau rôle pour lui en F1.
Après l’épisode Ferrari, Lauda accepte un nouveau défi de taille : celui de diriger l’écurie Jaguar F1 à la place de l'Américain Bobby Rahal. Mais Lauda ne réussit pas à rendre l'équipe vraiment compétitive et est mis à la porte après seulement un an et demi.
Sa plus récente vie en Formule 1. Niki Lauda devient le président non-exécutif de l'équipe Mercedes Grand Prix en septembre 2012. Il occupe ce poste depuis ce temps et mène l'écurie allemande en compagnie de Toto Wolff.
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