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Les pilotes et le spectacle en F1 : Qu'en pensent-ils vraiment ?

Depuis l’introduction des nouvelles règles, on oublierait presque parfois que la Formule 1 est un sport, une discipline à part entière

Depuis l’introduction des nouvelles règles, on oublierait presque parfois que la Formule 1 est un sport, une discipline à part entière. Dictée par une réglementation technique et sportive très stricte, il est vrai, et qui conditionne énormément le spectacle qu’elle offre. Spectacle, ce mot qui revient avec insistance dans le but d’attirer un maximum de spectateurs. Il est vrai que la domination outrageuse de Mercedes depuis le début de la saison n’est pas forcément compatible avec la notion de spectacle selon les points de vue, quoique. Elle fait surtout suite à une autre domination implacable, celle de Red Bull Racing durant la deuxième partie de saison 2013.

Jean Todt le disait lui-même en début de saison, les premiers à se plaindre sont souvent ceux qui ne gagnent pas. Si le Président de la FIA n’a sans doute pas tort sur le fond, les mécontents livrent néanmoins des pistes pour l’avenir sur lesquelles il peut être légitime de s'attarder. Ainsi, Luca di Montezemolo s’est engagé dans une véritable croisade pour discuter de l’avenir de la Formule 1 et de la nécessité à en améliorer le spectacle ;

aussitôt appuyé par Fernando Alonso

, qui lui-même a étonné en ne manquant visiblement pas d’idées.

Car les pilotes restent les premiers acteurs de ce spectacle qu’est la Formule 1. Leur parole a donc une valeur certaine lorsqu’ils sont interrogés directement sur les évolutions qui pourraient être apportées. Certes, chacun défendra poliment le clocher duquel il représente les intérêts. Il n’empêche que les visions peuvent différer.

La réduction des coûts, argument unanime

Le point central reste la réduction des coûts. Sujet brûlant du moment entre les équipes, la maîtrise des budgets est le nœud du problème selon de nombreux pilotes. « Réduire les coûts pour donner une opportunité aux petites équipes d’essayer d’être compétitives », rappelle Sergio Pérez. « Je viens d’une grande équipe [McLaren] vers une plus petite [Force India] et je vois le budget réduit et limité avec lequel c’est très difficile d’être compétitif contre les grosses équipes. » Un avis partagé par Max Chilton, qui y verrait ainsi une opportunité pour offrir davantage de suspense. « Au lieu d’avoir deux secondes entre certaines voitures, s’il y avait seulement une demi-seconde cela rendrait la course meilleure à regarder », souligne le Britannique. Théorie implacable, mais pratique beaucoup plus complexe.

Malgré ces souhaits, Sergio Pérez établit également un constat qui a historiquement dicté la nature de la Formule 1 en dépit des évolutions et des changements d’ères. « En Formule 1 il y a toujours une équipe qui gagne quasiment chaque course, donc c’est un peu ennuyeux pour les fans et aussi pour les pilotes qui ne sont pas dans cette voiture », laisse-t-il échapper avec un brin de fatalité.

« Artifices » et nouvelles technologies de diffusion

Ces dernières années, la Formule 1 n’a pas évolué que sur le plan technique. Avant le passage à l’ère du V6 turbo hybride cette année, des nouveautés ont fait leur apparition et subsistent. Certains voient toujours l’aileron arrière mobile comme un artifice injuste, notamment chez les anciens pilotes, mais le DRS a aussi ses convaincus. « Je pense qu’il y a eu des améliorations avec des choses comme le DRS », souligne Daniel Ricciardo. « Je pense que c’était une bonne idée, à mon avis en tout cas… De ce que je vois, il y a des choses qui vont dans la bonne direction. »

L’arrivée de Pirelli en F1 en 2011, sous couvert d’un cahier des charges précis, a elle aussi modifié la face des Grand Prix. Le manufacturier italien est tenu de proposer des gommes qui offrent un maximum de possibilités stratégiques, mais aussi un nombre d’arrêts au stand minimum. Esteban Gutiérrez pense que la pédagogie avec les fans de F1 est essentielle sur ce point.

« En termes de spectacle, c’était très varié ces dernières années où davantage de règles avec les pneus, davantage d’arrêts au stand ont probablement rendu les choses plus intéressantes », rappelle le pilote Sauber. « Mais en même temps, d’une certaine manière c’est un peu plus confus. Je pense que donner davantage d’informations aux fans au sujet de ce qui se passe réellement pendant la course peut améliorer la compréhension et donc directement le divertissement auquel ils assistent. »

D’autre part, si l’on traite la F1 d’un point de vue purement « spectacle », on ne peut pas occulter la manière dont on en offre l’accès aux fans. Un point que n’omet pas Max Chilton : « La F1 est une technologie de pointe et nous savons tous que tout le monde passe du temps sur son téléphone et les tablettes désormais. Je pense que nous pouvons essayer d’en faire plus de ce côté. J’ai vu quelques applications où l’on peut sélectionner la caméra de son choix, faire pause quand on veut, revenir en arrière. Ce pourrait être attirant pour le jeune public. »

Un point de vue loin d’être partagé par Bernie Ecclestone,

qui expliquait récemment sa volonté farouche de rester sur des formats télévisuels traditionnels

, estimant que les baisses d’audience ne seraient que passagères.

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