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Les Poulidor de la Formule 1 : Carlos Reutemann

L'Argentine compte l'un des plus grands Champions du Monde de l'histoire du sport automobile en la personne de Juan-Manuel Fangio

L'Argentine compte l'un des plus grands Champions du Monde de l'histoire du sport automobile en la personne de Juan-Manuel Fangio. Difficile donc de sortir de l'ombre du Maestro. Cependant, un autre ressortissant était en mesure d'inscrire son nom au palmarès : Carlos Reutemann.

L'Argentin avait un physique idéal et en imposait également sur la piste, ce qui le plaçait comme l'un des meilleurs pilotes de la seconde moitié des années 70. Vu la succession de Champions du Monde durant cette période, Reutemann semblait en mesure d'en faire partie. Pourquoi s'est-il retrouvé dans la liste des champions sans couronne ? Là encore, il était surtout question d'être au bon endroit au bon moment mais dans le cas de Reutemann, ce facteur eut une signification particulière en fin de carrière.

Des hauts et des bas

Il fit ses classes chez Brabham avant de fuir durant l'été 1976, désabusé par les performance du moteur Alfa Romeo. Hélas, la Ferrari en 1977 chuta en performance au fil de la saison et il fallut toute la science de la course de Niki Lauda pour l'imposer au championnat. En 1978, elle fut la meilleure monoplace... en-dehors de la Lotus. De plus les Michelin à carcasse radiale n'étaient pas encore parfaitement rodés, d'où des performances en dents de scie malgré quatre victoires. Enfin, son équipier canadien commençait doucement mais sûrement à s'attirer les bonnes grâces du Commendatore.

Il fallait donc changer d'air. Lotus, récemment titré, ne lui apporta pas davantage de joies pour autant : l'équipe de Colin Chapman vit d'autres équipes mieux maîtriser l'effet de sol, dont Williams. Reutemann en prit bonne note et signa chez l'équipe de Frank Williams et Patrick Head qui était fin prête pour le titre mondial après des années de galère. Pendant ce temps, Ferrari remporta le championnat 1979...

Malheureusement pour l'Argentin, si l'équipe Williams a toujours encouragé ses pilotes à se battre entre eux, cela ne l'a pas empêché d'imposer une hiérarchie. Ainsi, Alan Jones était le premier pilote au détriment de Reutemann. Ce qui ne causa aucun problème en 1980 lorsque l'Australien remporta le titre mondial.

Si près du but

Ce fut une autre paire de manches en 1981 puisque Reutemann choisit de s'émanciper de son statut : l'équipe n'a en rien changé son regard sur l'Argentin malgré ses performances. Il laissa Jones gagner à Long Beach mais ignora les consignes à Rio pour l'emporter à son tour. Jones boycotta le podium de fureur et ne lui fit pas le moindre cadeau. Williams n'intervint pas et continua de favoriser Jones, comme en Allemagne où il exigea le meilleur moteur et l'obtint au détriment de son équipier, qui explosa le sien en course.

Ainsi à Las Vegas, pour la final du championnat, Reutemann ne put compter que sur lui-même, d'autant que sa boîte connut rapidement des ratés. Plongeant au classement, il vit Nelson Piquet le battre pour un point au championnat, regrettant ainsi amèrement que l'on n'ait pas pris en compte les résultats obtenus en début de saison à Kyalami. Les constructeurs affiliées à la FISA (Ferrari, Renault et Alfa Romeo) avaient en effet boycotté cette épreuve qui faisait office d'un Grand Prix test : la FOCA, composée majoritairement des teams anglais (les "garagistes", dixit Enzo Ferrari) cherchait un temps à organiser son propre championnat. Cette course ne fut jamais reconnue, au grand dam de Reutemann.

L'Argentin ne s'en remit jamais totalement et se retira en début d'année suivante. Il se fit remarquer par la suite en entamant une carrière politique dans son pays en tant que gouverneur de la province de Sante Fe puis en tant que sénateur. Cependant il refusa systématiquement de se présenter aux élections présidentielles.

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