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Les premières monégasques des Français (2/4)

A l’occasion du Grand Prix de Monaco, ToileF1 revisite le passé de cette course à part en s’intéressant aux pilotes Français qui y ont signé leur première, et pour certains leur unique victoire en Formule 1

A l’occasion du Grand Prix de Monaco, ToileF1 revisite le passé de cette course à part en s’intéressant aux pilotes Français qui y ont signé leur première, et pour certains leur unique victoire en Formule 1. C’est le cas de Jean-Pierre Beltoise qui, après Maurice Trintignant en 1955 et 1958, brilla en Principauté en 1972.

A cette époque, le motoriste Ford-Cosworth est omniprésent en Formule 1. Seules BRM, Matra, et bien sûr Ferrari utilisent leur propre moteur, contrairement à la galaxie d’écuries britanniques équipées du puissant bloc américain. C’est justement grâce à ce dernier que le Brésilien Emerson Fittipaldi signe la pole position au volant de sa Lotus-Ford, qui combine agilité et puissance, deux éléments essentiels sur un tracé si particulier que celui de Monaco.

Mais le lendemain, alors qu’en Principauté plus que partout ailleurs, partir premier constitue un bon premier pas vers la victoire, Fittipaldi se fait immédiatement déborder par la BRM de Jean-Pierre Beltoise. Auteur d'un départ canon depuis la seconde ligne, le Français a également laissé sur place les Ferrari de Jacky Ickx et Clay Regazzoni. Alors que la pluie s’intensifie, Beltoise fait cavalier seul en tête, laissant ses concurrents loin derrière lui.

Durant les quatre-vingt tours que compte l’épreuve, il ne sera jamais rejoint et s’impose donc haut la main. Seul Ickx parvient à terminer dans le même tour que le Français, mais à près de quarante secondes ! Fittipaldi est troisième à un tour et Jackie Stewart, quatrième avec sa Tyrrell-Ford, a dû concéder deux tours au vainqueur, ce qui montre à quel point la démonstration de Beltoise sous ce déluge de pluie fut impressionnante.

Deux autres illustres pilotes français participaient à ce Grand Prix, mais n’ont cependant pas connu pareille réussite. Le jeune François Cevert, coéquipier de Stewart chez Tyrrell-Ford, termine dix tours derrière Beltoise, peu aidé par sa mécanique récalcitrante. Le spécialiste de l’endurance Henri Pescarolo, accidenté avec sa March-Ford au cinquante-huitième tour, doit quant à lui renoncer avant le terme.

Ce glorieux dimanche monégasque fut, malheureusement pour Jean-Pierre Beltoise, le théâtre de son unique victoire en Formule 1. Mais il brilla également dans bien d’autres courses, par exemple en endurance. A noter qu’avant de devenir pilote automobile, il remporta onze titres nationaux en moto. Aujourd’hui, son fils Anthony, pilote de Grand Tourisme confirmé, continue de faire gagner le nom Beltoise dans des épreuves telles que le Championnat de France GT.

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