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Les premières monégasques des Français (1/4)

Avec quatre pilotes nationaux engagés dans la catégorie reine du sport automobile, certains se prennent désormais à rêver de voir un Français sur la plus haute marche du podium, ce qui n’est plus arrivé depuis 1996

Avec quatre pilotes nationaux engagés dans la catégorie reine du sport automobile, certains se prennent désormais à rêver de voir un Français sur la plus haute marche du podium, ce qui n’est plus arrivé depuis 1996. A l’époque, c’est Olivier Panis qui s’était imposé sur le légendaire tracé monégasque, au volant de sa Ligier-Mugen-Honda. Ce fut sa seule victoire en Formule 1, mais, bien avant lui, d’autres Français ont signé leur grande première à Monte-Carlo, ce que ToileF1 vous propose de redécouvrir.

En 1955, les constructeurs italiens sont présents en nombre dans le Championnat du Monde, puisque Ferrari, Maserati et Lancia sont de la partie. Face à eux, on retrouve, entre autres, les Flèches d’Argent de Mercedes, avec Stirling Moss et Juan Manuel Fangio en têtes d’affiche. Ce dernier, Champion du Monde en titre, s’élance d’ailleurs de la pole position à Monaco. Il profite de cet avantage pour creuser l’écart en début de course, mais au quarante-neuvième tour, il est trahi par sa transmission et doit renoncer.

C’est alors son coéquipier britannique qui prend le commandement, et semble bien parti pour s’imposer en Principauté. Mais, également en délicatesse avec sa transmission, il doit finalement renoncer à vingt boucles du terme. En rencontrant ces ennuis, il a par ailleurs laissé de l’huile sur la piste, ce qui va causer quelques soucis à Alberto Ascari. Au volant de sa Lancia, l’Italien perd ainsi le contrôle à l’approche de la chicane du port, et termine sa course dans les eaux de la baie de Monaco. Il s’en sort indemne grâce à la bienveillance des plongeurs, mais décèdera malheureusement quatre jours plus tard, lors d’une séance d’essais à Monza.

Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, c’est le Français Maurice Trintignant et sa Ferrari qui s’emparent de la tête, pour ne plus la quitter. Après cent tours éprouvants bouclés en près de trois heures, celui que l’on surnomme Pétoulet s’impose pour la premier fois en Formule 1, devenant par la même occasion le premier Français vainqueur d’un Grand Prix. Eugenio Castellotti est deuxième sur Lancia, alors que Jean Behra et Cesare Perdisa, qui ont partagé le volant de leur Maserati, complètent le podium et se partagent les points de la troisième place. A noter que le Monégasque de Lancia Louis Chiron, qui se classe sixième à près de cinquante-six ans, devient l’homme le plus âgé à participer à un Grand Prix.

Trois ans plus tard et toujours à Monaco, Maurice Trintignant gagnera une seconde course en Formule 1, cette fois ci au volant d’une Cooper-Climax. Dans les années quatre-vingt, son neveu Jean-Louis, acteur de renom, participa lui aussi à quelques courses automobiles mythiques, comme par exemple les 24 Heures du Mans, le Rallye Monte-Carlo ou bien encore les 24 Heures de Spa-Francorchamps, où il se classa septième en 1981.

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