Les promoteurs maintiennent la pression pour le bruit des moteurs
En mars dernier, au lendemain du Grand Prix d’Australie, la polémique sur le bruit des nouvelles motorisations avait pris son essor dans la bouche d’un homme
En mars dernier, au lendemain du Grand Prix d’Australie, la polémique sur le bruit des nouvelles motorisations avait pris son essor dans la bouche d’un homme. Ron Walker, promoteur de l’épreuve de Melbourne, n’avait pas mâché ses mots quant à son sentiment sur la nouvelle ère de la Formule 1.
« J’étais absolument ravi du week-end, mais je n’ai pas été suffisamment heureux à cause du bruit. C’est clairement une violation de notre contrat », avait-il lancé, prédisant que le son des V6 turbo serait rapidement « un problème pour tous les promoteurs dans le monde. »
Walker, qui est également un ami proche de Bernie Ecclestone, peut partager son aversion pour le son des nouvelles unités de puissance avec le Grand Argentier de la Formule 1. Mais il s’inquiète avant tout d’une possible désaffection des fans et d’une chute des ventes de billets sur les Grand Prix. Un sujet qui a été discuté à Barcelone le week-end dernier, en présence de plusieurs autres promoteurs.
« Nous ne pouvons pas attendre l’année prochaine. Quelque chose doit être fait rapidement. Nous sommes tous préoccupés par le niveau sonore. Mercedes et d’autres sont en train de regarder comment retrouver l’excitation du bruit des voitures », a insisté Walker auprès de Fairfax Media.
Les premiers tests auxquels il est fait allusion concernent l’échappement « mégaphone » de Mercedes qui a été vu et entendu mercredi dernier à Barcelone,
mais qui n’a pour le moment pas convaincu. En attendant, la position de Walker, qui tient la posture d'un porte-parole de la voix des promoteurs, semble claire : le spectacle et le sensationnel de la F1 restent une priorité à leurs yeux.
« Tout le monde est d’accord. Nous sommes tous dans le domaine du divertissement. Les gens dans les stands ne comprennent pas les nouvelles règles. Ils veulent de l’agressivité, ils veulent un combat de gladiateurs. Mes clients n’en n’ont rien à faire que l’on utilise seulement 100 kg de carburant par course. Les ventes de billets sont difficiles de nos jours parce que le marché du sport est très concurrentiel. »
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