Les propositions des motoristes pour 2018 encore loin du compte ?
Malgré l'accord trouvé en janvier et les discussions toujours en cours, Christian Horner rappelle que le compte n'y est pas encore pour satisfaire les exigences de la FIA autour des unités de puissance pour l'avenir.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team W07
XPB Images
Suite au refus de la proposition de moteur standard par la FIA, les manufacturiers ont trouvé un accord en janvier dernier pour améliorer la motorisation en F1. Ainsi, avec 2018 comme horizon défini, le but est d’aboutir à un système qui limite les coûts à 12 millions d’euros par saison pour la fourniture d’une unité de puissance, mais pas seulement.
L'accord définitif devra permettre de garantir une fourniture moteur à toutes les équipes du plateau, notamment pour éviter la situation dans laquelle a pu se retrouver Red Bull en fin de saison dernière. L’objectif est également de réduire les disparités de performances, tandis que le bruit est aussi au centre du questionnement. En contrepartie, les motoristes ont déjà obtenu l’assurance de voir les V6 turbo hybrides rester en vigueur au moins jusqu’en 2020.
Première échéance
Néanmoins, les discussions doivent encore se poursuivre pour mettre en place les solutions, et également tenter de réduire encore les coûts et de rendre le système plus viable et plus tenable.
"Il faut encore discuter, notamment de la réduction des coûts", confirme Yusuke Hasegawa, directeur du programme F1 de Honda. "En tant que motoriste et membre de la Formule 1, nous avons des obligations envers les fans. Honda est heureux de cette réglementation même s'il faut encore en discuter."
Alors même que la question du Règlement Technique 2017 est en passe d’être résolue, les motoristes planchent donc de leur côté pour proposer un modèle amélioré la saison suivante. Or, faire consensus est évidemment très compliqué compte tenu des intérêts de chacun. Surtout, si des changements peuvent être appliqués dès l’an prochain, cela implique qu'un accord soit trouvé avant la fin du mois, sans quoi l’unanimité (improbable) sera requise.
"C’est un accord complexe", insiste Toto Wolff, directeur de Mercedes. "Nous avons dû trouver une solution pour que personne ne se retrouve sans moteur. Nous savons qu'il y a une question de réductions des coûts, qui est importante pour la plupart des équipes. Il est très difficile de contenter tout le monde, Christian [Horner] n'est pas très content, mais je pense qu'il faut trouver une solution avant la fin avril. Tout le monde travaille très dur pour trouver le plus petit dénominateur commun."
Horner pessimiste
En se retrouvant dans une impasse en fin de saison dernière suite à ses déboires avec Renault, qui auraient pu précipiter son départ de la Formule 1, Red Bull n’est pas étranger à la problématique actuellement discutée. Décrivant lui aussi une "situation complexe", Christian Horner rappelle les quatre critères qui ont été exigés par la FIA pour abandonner son idée de moteur standard et laisser les motoristes formuler leurs propositions : "Une réduction de coûts significative, à 12 millions d’euros, la garantie de la fourniture, la convergence de la puissance et le bruit."
"À l'heure actuelle, nous sommes loin d'avoir satisfait à ces critères", lance Horner. "Nous allons finir par manquer de temps, rien ne sera fait à la fin du mois et rien ne va changer. Il y a une nouvelle tentative à la fin du mois de discuter de la situation mais sans cela, la réglementation va inévitablement rester ce qu'elle est."
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