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Liberty Media s'apprête à détailler ses projets pour la F1 2021

La journée de relâche prévue vendredi à Monaco, comme le veut la tradition, permettra la tenue d'une réunion lors de laquelle Liberty Media va détailler auprès des équipes ses projets pour l'avenir de la Formule 1.

Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18

Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18

Glenn Dunbar / Motorsport Images

On le sait, les Accords Concorde qui définissent l'essentiel des aspects actuels de la Formule 1 arriveront à leur terme fin 2020, ce qui implique de sérieuses discussions entamées depuis déjà plusieurs mois. Liberty Media compte profiter du renouvellement de ces ententes, qui concernent notamment la structure de gouvernance et la répartition des revenus, pour changer la donne à compter de 2021.

Jusqu'à présent, les propriétaires de la catégorie reine se sont contentés de présenter un plan en cinq points majeurs (moteurs, coûts, revenus, réglementation technique et sportive, gouvernance), qui dessine les contours de leur vision pour le futur. Néanmoins, l'absence de détails depuis cette présentation faite à Bahreïn début avril a provoqué de l'incompréhension et de l'impatience chez certains acteurs de la Formule 1.

"C'est un dossier extrêmement complexe, car ça concerne les – potentiels – budgets plafonnés, ça concerne le règlement technique, mais aussi la redistribution des revenus, donc il y a plusieurs balles qui sont lancées et que nous devons rattraper", image le directeur de Mercedes, Toto Wolff. "J'espère aussi que cette réunion va être productive, de manière à ce que nous comprenions davantage et que nous puissions agir en conséquences."

Moteurs et budgets, les deux points chauds

Parmi les propositions générales formulées par Liberty Media, celle de budgets plafonnés (autour de 150 millions de dollars) et la simplification des unités de puissance via la suppression du MGU-H constituent les deux points les plus sensibles. Mercedes et Ferrari y sont particulièrement réfractaires, estimant qu'il s'agirait d'une atteinte à la valeur de la "marque" F1.

Liberty souhaite également modifier la manière dont les revenus sont distribués entre les équipes, avec un système plus équitable et davantage basé sur les performances en piste, à l'heure où Mercedes, Red Bull, Renault, Williams et surtout Ferrari bénéficient de bonus importants. Acteur historique de la Formule 1, Ferrari pourrait ne pas perdre la totalité de ce bonus mais le voir être réduit, Liberty adhérant à l'idée selon laquelle la Scuderia peut y prétendre en raison de sa présence dans la discipline sans discontinuer depuis 1950.

Face à Liberty, les positions de Mercedes et Ferrari sont clairement alignées, mais ce n'est pas le cas de Red Bull. L'écurie de Milton Keynes est clairement favorable à ce qu'un pas soit fait vers des motorisations simplifiées, mais elle est en revanche opposée à l'idée d'introduire des budgets plafonnés. 

"Nous espérons que de nombreux détails seront mis sur la table [lors de la réunion], pour voir ce que sont les prochaines mesures de Liberty", confie Christian Horner, directeur de Red Bull Racing. "Il doit s'agir de mesures responsables, car certaines choses comme les budgets plafonnés mettent littéralement en jeu des milliers d'emplois au sein des équipes, des fournisseurs et des sous-traitant, principalement au Royaume-Uni. Nous attendons avec intérêt de voir quelle sera la prochaine étape."

Il ne fait aucun doute que le sujet des motorisations restera en tête de liste, car Liberty Media doit s'assurer de contenter les acteurs actuels tout en donnant envie à de nouveaux de rejoindre la F1. À l'heure actuelle, seul Renault serait engagé dans le championnat au-delà de 2020.

"Les moteurs, ce n'est pas défini, et c'est un domaine qui pourrait être difficile en matière de décisions à prendre", prévient Zak Brown, PDG de McLaren, "car je ne suis pas sûr que chaque motoriste actuellement présent en F1 soit engagé définitivement pour 2021. Mais je pense que nous devons avoir confiance dans le fait que tout va être fait pour aller dans la bonne direction, et que la discipline va devenir encore plus passionnante. Je n'imagine personne s'en aller." 

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