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Limite de 3 moteurs : Mercedes renvoie Red Bull à ses responsabilités

Après les propos tenus par Christian Horner sur la limite de trois moteurs par saison, Toto Wolff a rappelé que cette mesure était imposée par la question de la baisse du prix des unités de puissance, soutenue à l'époque par Red Bull.

Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG, et Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing

Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG, et Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing

LAT Images

En 2018, les Formule 1 devront disputer la saison entière, soit 21 Grands Prix, avec trois moteurs à combustion interne, turbo et MGU-H et avec deux MGU-K, batteries et boîtiers de contrôle électronique. Une mesure critiquée, notamment par le directeur de RBR, la qualifiant de "folie", mais qui répondait à une demande précédente : la baisse des prix des moteurs fournis par les constructeurs.

Et dans ce domaine, qui a été réglé début 2016 par un accord assurant le maintien des blocs V6 turbo hybrides jusqu'en 2020 et faisant disparaître le système des jetons, la conséquence directe de l'engagement à la baisse des prix était principalement liée à la réduction du nombre de moteurs utilisés.

À l'époque, Christian Horner était parmi les figures en pointe dans la lutte pour la baisse des prix, ce que Toto Wolff n'hésite pas à rappeler à Motorsport.com : "Si c’est une vraie folie, ils n’auraient pas dû pousser pour essayer de faire baisser le prix de fourniture, et nous n’aurions pas dû nous accorder pour mettre cela en place afin d’abaisser le prix de fourniture."

"Nous allons passer de quatre moteurs, ce qui était inscrit dans les règles [à l'origine, ndlr], à trois moteurs. C'est là où nous en sommes, le règlement parlait de quatre moteurs pour l’année prochaine, et ça nous allait parfaitement. Tous les constructeurs ont été poussés, disons fortement encouragés, à optimiser le prix de fourniture, et c’est ce que nous avons fait et ça a été la conséquence."

"Et tout le monde, si je me souviens bien de ceux qui étaient à la table des négociations, y prenait part. C’est une difficulté énorme pour nous tous, mais ça vient de ce dont nous avons discuté."

Horner n'a pas tardé à répondre à ces propos : "Qu’importe ce que Toto dit, son président non exécutif [Niki Lauda, ndlr] plaidait pour quatre moteurs plus tôt dans l’année parce qu’il s’agit d’une fausse économie. Ces moteurs font une tournée mondiale, ils sont là quoi qu’il arrive et pour plus de courses, moins de moteurs. C’est une fausse économie et il serait horrible de voir un championnat décidé par des pénalités moteur."

Et pourtant, il s'agira bien de la donne en 2018, puisque Ferrari a refusé catégoriquement de modifier le règlement lors d'une réunion récente du Groupe Stratégique, alors qu'il faut l'unanimité à ce stade de l'année pour pouvoir y procéder. "Sergio [Marchionne] a tué [la proposition de revenir à quatre moteurs] la dernière fois. Il n’y a aucune chance pour l’année prochaine."

"Je pense qu’il va y avoir beaucoup de pénalités sur la grille l’année prochaine et ce qu’il faut c'est haïr un championnat qui se décide par des pénalités sur la grille. Nous arrivons au point où 21 courses pour trois moteurs, c’est vraiment fou."

Avec Jonathan Noble

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