L'objectif de Renault - "Avoir le meilleur moteur dès 2018"
S'exprimant lors de la cérémonie de remise des prix des Renault Sport Series, Cyril Abiteboul a évoqué le projet F1 du Losange, avec des objectifs clairs.
Photo de: XPB Images
C'est en 2016 que Renault Sport F1 Team a fait son retour en Formule 1 en tant que constructeur à part entière, via le rachat de l'écurie Lotus, basée à Enstone. Or, cette équipe connaissait de graves difficultés financières, et Renault a hérité d'une structure mal en point, disposant d'un staff réduit et d'une monoplace sous-développée.
C'est ainsi au neuvième rang que l'écurie française a conclu cette saison de transition, avec seulement huit petits points au compteur. De toute l'Histoire de la marque, jamais une F1 du nom de Renault n'avait échoué à finir une course dans le top 6 lors d'une saison complète, même en prenant en compte les ères précédentes (1977-85 et 2002-11). Cyril Abiteboul en est bien conscient.
"Nous avons envie de nous tourner vers 2017 parce que 2016, ce n'était pas terrible", reconnaît le directeur général de Renault Sport Racing. "C'était une année de retour ; personne ne nous attendait."
Satisfaction au niveau du moteur
La satisfaction est toutefois au rendez-vous concernant l'amélioration de l'unité de puissance. Emblématique d'un manque de puissance et de fiabilité en 2014, le groupe propulseur Renault a fait d'énormes progrès et s'est illustré cette saison, rebaptisé TAG Heuer, dans les Red Bull de Daniel Ricciardo et Max Verstappen.
Les RB12 n'ont d'ailleurs jamais été contraintes à l'abandon par une quelconque défaillance de leur unité de puissance cette année, permettant notamment à Ricciardo de franchir le drapeau à damier des 21 courses de l'année.
"Ce qui a été vraiment extraordinaire, c'est effectivement le recouvrement côté moteur", confirme Abiteboul. "Nous sommes passés d'une situation peu fiable, peu performante au moteur le plus fiable du plateau. Pas encore le plus performant, mais nous avons vraiment l'intention de faire encore des étapes significatives dès l'année prochaine et d'avoir le meilleur moteur dès 2018."
Hülkenberg, un recrutement de choix
Ne s'attardant pas sur les progrès attendus pour le châssis de la prochaine Renault, à l'aube d'une nouvelle réglementation technique qui va chambouler la hiérarchie, Abiteboul se félicite d'avoir recruté un pilote du calibre de Nico Hülkenberg, qui s'est classé dans le top 10 du championnat ces quatre dernières saisons.
"Sur le châssis, tout est ouvert", commente le Français. "Au-delà des progrès que nous avons envie de réaliser et que nous pensons être en train de tout faire pour réaliser, nous avons un line-up de pilotes également auquel nous croyons, notamment avec Nico Hülkenberg. Nous sommes vraiment heureux qu'il nous ait rejoints et qu'il reste avec nous."
"En tout cas, surtout 2017, c'est l'envie d'y être, car je peux vous dire que le règlement va vraiment créer des surprises. On ne sait pas à quoi s'attendre, donc je pense qu'il faut un peu remettre à zéro ce que l'on sait, ce que l'on croit savoir de la Formule 1 et attendre le premier Grand Prix pour avoir pas mal de surprises."
Une retraite surprise ?
Quant à la retraite surprise de Nico Rosberg, elle a même fait l'objet d'un trait d'humour de la part de Julien Fébreau, présentateur de la cérémonie à l'Atelier Renault, qui a demandé à Cyril Abiteboul si l'un de ses pilotes pourrait prendre la même décision. "J'ai demandé à Jolyon [Palmer], puisqu'il a marqué un point, s'il arrêtait maintenant, mais non, c'est un championnat [qu'il veut] !" plaisante le dirigeant du Losange.
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