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Logistique : l'étonnant paradoxe de la F1

Organiser trois Grands Prix consécutifs en trois week-ends, c'est un défi que la Formule 1 a relevé cette année. Néanmoins, cette situation ne devrait pas se reproduire à l'avenir, sauf cas de force majeure.

Le matériel des équipes dans le paddock

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, et le reste du peloton au départ
Lance Stroll, Williams Racing, dans le paddock
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, sort de son stand
Le paddock
Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11
Maurizio Arrivabene, directeur de Ferrari, devant le motorhome de l'équipe avec les drapeaux en berne suite au décès de Sergio Marchionne
Le motorhome Haas

Cette saison, les épreuves en France, Autriche puis Grande-Bretagne se sont enchaînées, provoquant une forte charge de travail et une gestion difficile du personnel ainsi que du matériel pour les écuries. Ces dernières ont exprimé leur mécontentement afin que cela ne se reproduise pas. Un cas de figure évité par la F1 pour son calendrier 2019, présenté le mois dernier, et qui ne sera plus envisagé, à une petite exception près. Car Liberty Media a retenu la leçon.

"Ce que ça nous a enseigné, c'est que s'il y a à nouveau trois courses consécutives – et ce n'est pas quelque chose que l'on prendrait à la légère –, ce serait certainement pour le faire sur des Grands Prix extra-européens plutôt qu'en Europe", explique Steve Nielsen, directeur sportif de la Formule 1. "En Europe, nous avons de grands motorhomes. Ils sont uniques, mais les monter et les démonter prend énormément de temps, et c'est extrêmement coûteux en main d'œuvre. Alors si nous faisons quelque chose comme organiser trois courses de suite, je pense que ce serait hors d'Europe."

Lire aussi :

Steve Nielsen précise que, contrairement aux idées reçues, enchaîner deux Grands Prix est plus simple à faire loin des bases européennes. Un paradoxe qui rendrait éventuellement possible l'enchaînement de plusieurs Grands prix sur un autre continent, alors qu'il ne sera désormais plus envisagé en Europe. 

"Les courses consécutives en Europe impliquent de démonter les motorhomes, les remonter, avoir des flottes de camions et toutes sortes de mouvement", souligne-t-il. "En Europe, la F1 requiert près de 300 camion semi-remorques. En fait, c'est bien plus complexe que loin de l'Europe."

"Hors Europe, les distances sont évidemment bien plus grandes, mais vous packagez tout et c'est envoyé dans les mêmes avions. La Formule 1 organise le transfert du fret de toute les équipes, et c'est un processus très efficace. La manière dont le matériel est déplacé est bien plus habile qu'en Europe." 

"Si l'on doit choisir un modèle pour lequel la F1 est mieux adaptée, l'ironie du sort veut que ce soit les déplacements à très longue distance qui sont plus faciles en matière de logistique."

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