Lotterer - Un retour en F1 sous conditions

Apparu en F1 le temps d'un Grand Prix à Spa l'an dernier avec Caterham, Andre Lotterer ne ferme pas entièrement la porte à une nouvelle expérience dans la catégorie reine à l'avenir. Alors qu'il avait refusé une seconde opportunité à Monza avec l'équipe de Leafield, aujourd'hui disparue, l'Allemand insiste sur les conditions à réunir pour qu'un tel scénario se reproduise.

S'il n'avait pas pu aller plus loin que le premier tour lors de son unique Grand Prix en F1, le triple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi avait tout de même impressionné en prenant immédiatement la mesure de son coéquipier Marcus Ericsson, au volant d'une monoplace qu'il ne connaissait pas.

Rester chez Audi n'a pas de prix

Interrogé au sujet d'un possible retour en F1 pour une ou plusieurs courses, Lotterer se montre ouvert à condition d'avoir l'occasion de pouvoir rouler dans une monoplace plus performante que ne l'était la Caterham CT05.

"Cela dépend avec quelle équipe", explique-t-il à Motorsport.com. "Avec une équipe de fond de grille, je dirais probablement non, mais si c'était avec une équipe compétitive, c'est certain que je relèverais le challenge."

Quant à envisager un passage à temps plein en F1, alors qu'il a aujourd'hui 32 ans, cela ne serait possible qu'en cas de programme sérieux et sécurisé. Une denrée rare dans la discipline.

"Il faudrait vraiment m'offrir quelque chose d'important pour que je quitte Audi", souligne-t-il. "J'aurais pu être [avec Caterham] à Monza et Abu Dhabi, mais j'ai préféré rester sur une expérience unique car je savais que cela ne mènerait à rien puisque je n'avais pas de sponsors."

Un unique Grand Prix bluffant

Son unique passage en F1 à ce jour reste toutefois une expérience importante aux yeux de Lotterer.

"C'était le bon moment de ma carrière pour le faire", précise-t-il. "Je me sentais prêt pour ça, et vu que j'étais ancré [ailleurs], ma carrière ne dépendait pas de cette course ; c'était juste pour le fun."

"J'ai apprécié l'attention des médias. J'étais surpris par le buzz créé par l'arrivée d'un vainqueur du Mans en F1 à 32 ans. J'ai eu beaucoup de respect vis-à-vis de ça."