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"Lucky", ou Bernie Ecclestone comme vous ne l'avez jamais vu

Une nouvelle série documentaire, en huit parties, sort ce mois-ci sur les plateformes de streaming. Elle est consacrée à Bernie Ecclestone.

Watch: Bande-annonce : "Lucky", le documentaire sur Bernie Ecclestone

Les séries documentaires sont à la mode. Il était donc opportun pour Manish Pandey, producteur de "Senna", de proposer sa dernière création sur Discovery+ et d'autres plateformes internationales pour la période de Noël.

Après avoir dirigé la F1 pendant plus de quarante ans, Bernie Ecclestone a été mis à l'écart en 2017 quand Liberty Media a repris la discipline. Mais aujourd'hui, à 92 ans, Ecclestone a son mot à dire. Il est l'unique protagoniste de cette nouvelle série documentaire en huit parties, écrite et réalisée par Manish Pandey. Il y raconte son histoire, de 1950 jusqu'à ce jour de 2017 où Chase Carey, nouveau PDG de la F1, lui a indiqué la sortie.

La série est incroyablement riche en archives, avec des séquences spectaculaires dès 1950, y compris le premier Grand Prix de l'Histoire à Silverstone, où Ecclestone était déjà présent. En tant que représentant de la F1, c'était un homme peu loquace, mais il se retrouve ici au premier plan et apparaît à l'aise pour raconter son histoire, avec des éclairages parfois hilarants, parfois extrêmement tristes.

Les premiers épisodes, qui parlent des années 1950, 1960 et 1970, évoquent inévitablement de nombreux décès de pilotes. La sécurité lamentablement insuffisante des voitures et des circuits lors des débuts de la F1 est déprimante et familière au fur et à mesure que les décennies passent et que les grands noms disparaissent : Hawthorn, Collins, Rindt, Cevert, Villeneuve. Ecclestone a pris sa part dans l'amélioration de la sécurité, particulièrement quand il a pris le contrôle de la discipline dans les années 1980, en faisant du professeur Sid Watkins le superviseur médical et en lui donnant du pouvoir.

Quand il raconte les tractations en coulisses, sa spécialité, Ecclestone rayonne. Il est pratiquement impossible d'illustrer ces anecdotes à l'aide d'archives, alors les producteurs ont trouvé une parade élégante avec des dessins d'animation au style de bande dessinée, et ça fonctionne bien. Ceci étant dit, ceux qui ont fait des recherches dans les archives ont réalisé un coup de maître : il y a de véritables images des promoteurs de Grand Prix remettant des liasses de billets à Ecclestone, qui les range dans sa mallette et les remercie pour leur travail. Il y a aussi de merveilleuses images d'ambiance du commerce de véhicules d'occasion de Warren Street, à Londres, où Ecclestone a fait ses premières armes de négociateur.

Cette série propose certainement la plus grande archive vidéo de la F1 jamais diffusée et, outre les images de piste, on trouve quelques perles comme on en a découvert auparavant dans le film "Senna". Jean-Marie Balestre, président de la FIA dans les années 1980 et qu'Ecclestone a affronté pour prendre le contrôle de la F1, est à nouveau dépeint comme un clown prétentieux, qu'Ecclestone contourne dans certaines scènes avec un humour et une maladresse exquis.

Les producteurs se sont lancés un défi en faisant d'Ecclestone le principal narrateur de la série : l'histoire est entièrement racontée à travers son regard. D'autres figures de la F1 s'expriment, mais seulement dans des bribes d'interview contemporaines. Des gens comme Graham Hill et Colin Chapman ont été enregistrés à leur époque.

Mais ça fonctionne. Pour les principaux éléments narratifs, Ecclestone est installé dans un environnement lumineux et regarde droit devant lui la caméra. Son visage est éclairé de sorte que tous ses traits saillants soient visibles. Il n'a nulle part où se cacher, et ce visage raconte une histoire parallèle : il y a de l'émotion, du regret, beaucoup d'humour et des moments où il règle ses comptes. Ces derniers temps, Ecclestone a fait plusieurs fois les gros titres pour de mauvaises raisons, avec des déclarations controversées sur Poutine et Saddam Hussein. Mais cet exercice-là n'a rien à voir avec les gros titres, c'est très clairement un héritage qu'il laisse à son jeune fils, Ace, qu'il a eu à 89 ans et qui aura peu de chance de connaître l'histoire de son père de sa propre bouche.

De nombreux biographes et réalisateurs ont voulu raconter l'histoire de Bernie. Manish Pandey était au bon endroit au bon moment, avec la bonne idée, et Bernie s'est ouvert d'une manière que tous ceux qui ont travaillé avec lui en F1 ont du mal à imaginer.

Naturellement, nous n'avons ici que la version du protagoniste principal de l'histoire, mais pour quiconque s'intéresse à la F1 et à la manière dont elle est devenue une entreprise florissante et l'un des plus grands sport au monde, cette série comblera un vide.

Lucky – Une série à découvrir en décembre 2022

Warner Brothers Discovery pour le Royaume-Uni
Viaplay pour les pays nordiques, la Pologne, les pays baltes et les Pays-Bas
DAZN pour le Japon, l'Espagne, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse
ESPN LATAM pour l'Amérique du Sud

Pour les autres territoires :  Facebook/LuckyTVSeries

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