Magnussen dans le flou sur le niveau de McLaren et le futur de son baquet
Invité surprise du podium l'an dernier pour son premier Grand Prix disputé en F1, Kevin Magnussen se trouve de nouveau au cœur de l'attention médiatique, ce weekend, à Melbourne
Invité surprise du podium l'an dernier pour son premier Grand Prix disputé en F1, Kevin Magnussen se trouve de nouveau au cœur de l'attention médiatique, ce weekend, à Melbourne. Cette année, le pilote danois n'est pas titulaire, mais il débute tout de même la saison 2015 au volant de la McLaren Honda, en remplacement d'un Fernando Alonso convalescent.
En raison du contexte particulier, Magnussen n'a pas disposé d'une préparation similaire à celle de nombre d'autres pilotes de la grille. Par ailleurs, la McLaren a de loin été l'auto la moins fiable lors des essais d'avant-saison, concédant déjà plusieurs distances de Grand Prix de roulage à toutes les équipes rivales.
"Je pense que je n'ai pas réalisé autant de tours que ce que j'aurais pu", constate Magnussen en conférence de presse. "On peut en faire environ 150 sur une journée quand ça se passe vraiment bien, et j'en ai fait 40, avec peu de carburant. Il sera donc intéressant de voir comment ça se passe. C'est une auto différente [de celle pilotée l'an dernier], mais ça devrait être OK [en termes de préparation]".
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Pas de décision concernant le line-up en Malaisie
Incapable de s'exprimer sur la suite des évènements, Magnussen sait que son destin immédiat est plus lié à la forme d'Alonso et qu'à son résultat en piste à Melbourne, qui n'aura pas réellement d'influence dans la décision de faire revenir immédiatement ou non l'Espagnol au volant en Malaisie.
"Je n'ai pas été en contact avec lui; il m'a juste dit bonne chance. Il va bien. Je me concentre juste sur cette course et lui souhaite le meilleur. Je ne peux pas en dire plus : je n'en sais pas plus! Je ne suis pas la bonne personne à qui demander [qui roulera en Malaisie]. Je ne sais pas".
C'est donc en "team player" que raisonne Magnussen, dont le rôle est d'aider l'équipe à déverminer l'auto.
"Nous avons du mal avec la fiabilité pour faire rouler la voiture pendant un long moment. C'est un nouveau départ pour McLaren, en de nombreuses façons; ça va prendre du temps, mais le team a choisi d'aller dans la bonne direction. C'est un beau futur qui est devant", conclut-il en se voulant optimiste.
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