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Magnussen enfin épanoui après des débuts en F1 "horribles"

Parfois, un pilote a besoin de retrouver une équipe à taille humaine pour renaître. C'est le cas de Kevin Magnussen, qui s'épanouit chez Haas F1 Team.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18

Steven Tee / Motorsport Images

Pour sa deuxième campagne au sein de Haas F1 Team, Kevin Magnussen s'est imposé comme le fer de lance de l'écurie, auteur de quatre arrivées dans le top 6 qui lui permettent de cumuler 45 points et d'occuper la huitième place au championnat des pilotes, avec le sentiment d'être redevenu le pilote qu'il était jadis.

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Magnussen avait disputé ses deux premières saisons en Formule 1 chez McLaren en 2014 puis chez Renault en 2016, lesquelles "étaient horribles et très instables avec différentes équipes et la perte de mon baquet", d'où un contraste frappant avec sa situation actuelle chez Haas.

"Je prends énormément de plaisir, je n'en ai jamais autant pris en Formule 1", déclare le Danois pour Motorsport.com. "Je ne me suis jamais senti aussi compétitif et honoré. Je pense que cela montre simplement la qualité de l'équipe. Elle est capable de prendre des décisions et de s'engager dans une direction. C'est véritablement une de ses forces. Il n'y a pas de disputes au sommet de l'équipe, ou de divergences. Avec moi, ils étaient d'accord pour dire que j'étais le pilote qu'ils souhaitaient recruter, et ils l'ont fait."

 

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Magnussen a fait ses débuts en Formule 1 avec l'écurie dont il était le protégé, juste après avoir remporté le titre de Formule Renault 3.5 2013. Le pilote McLaren a lancé sa carrière de la meilleure des façons, montant sur le podium au Grand Prix d'Australie, mais le reste de la saison a été plus difficile et il n'est pas toujours parvenu à se hisser au niveau de son coéquipier Jenson Button. C'est à ce dernier que la structure de Woking a fait appel pour épauler la recrue de marque qu'était Fernando Alonso en 2015, Magnussen se retrouvant relégué au poste de pilote de réserve.

"J'ai connu des débuts en Formule 1 très instables", relate le principal intéressé. "J'étais sur une belle lancée avant d'arriver en Formule 1, mais j'ai ensuite subi un coup d'arrêt. L'équipe avec laquelle je suis arrivé était très instable, et le management se disputait. La pression était énorme ; comme on le sait, ça se jouait entre Jenson et moi, nous avons commencé à faire des erreurs, et à ce moment-là, on commence à être tendu et à manquer de performance."

 

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Magnussen a ensuite été recruté par Renault pour le retour de la marque française en Formule 1 en tant que constructeur à part entière, lorsque le Losange est parvenu à se défaire du contrat qui liait l'écurie d'Enstone à Pastor Maldonado. Magnussen avait toutefois le sentiment d'avoir été choisi "par manque d'options" dans une équipe qu'il trouvait également "un peu instable". S'il a clairement dominé son coéquipier Jolyon Palmer, il a ainsi été écarté en fin de saison 2016 lorsque Renault est parvenu à attirer Nico Hülkenberg dans ses filets.

"Ils ne m'avaient probablement pas choisi pour les bonnes raisons", commente Magnussen. "Je n'avais pas le soutien dont j'avais besoin là-bas. Je pense quand même avoir fait du bon travail, mais ils avaient décidé dès le début que je n'étais pas le bon pilote pour eux. Heureusement, Haas a vu mon potentiel et m'a donné une chance, m'a proposé un accord où je voyais de la stabilité."

Désormais, pour l'un des hommes en forme du moment, une prolongation de contrat chez Haas semble n'être qu'une formalité : "Je ne pense pas qu'il y ait urgence, et je ne pense pas que ça prenne trop longtemps. Ce n'est pas quelque chose qui me stresse." En attendant, son objectif sera de s'emparer de la septième place du championnat des pilotes, lui qui compte sept longueurs de retard sur... celui qui l'a remplacé chez Renault, Nico Hülkenberg.

Propos recueillis par Scott Mitchell

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