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Magnussen : Si un jour on m'avait dit que je serais heureux d'être 7e...

Kevin Magnussen revient sur la difficulté, en tant que pilote d'une écurie de milieu de tableau en F1, de s'adapter au fait que jouer le podium est quasiment impossible et qu'il faut se contenter de places loin des ambitions.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

En Formule 1 depuis 2014, Kevin Magnussen semble aujourd'hui plus épanoui que jamais dans une écurie où son caractère détonnant au sein d'un paddock habitué à un certain degré de retenue correspond bien au discours et à l'impression laissée par Haas, structure jeune mais qui ne manque pas de répondant, que l'on soit d'accord ou pas avec ce qui peut être dit par ses représentants.

Certes, l'environnement dans lequel le Danois évolue lui convient mieux que chez McLaren ou Renault, mais sur le plan des résultats et des objectifs, il reste sur sa faim dans la F1 actuelle : "Ça a fait une grande différence. Mais ce n’est toujours pas fantastique, c’est toujours septième", a-t-il déclaré dans un entretien pour ESPN.

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"C’est tellement loin de ce que j’imaginais… la mentalité que j’ai aujourd’hui est très loin de tout ce que je pensais avoir. Cette partie-là craint vraiment, ce n’est pas fun du tout. Mais c’est quand même la Formule 1 et il faut toujours prendre du plaisir quand on a un bon travail, bien sûr, mais je suis impatient d’être au jour où il y aura des changements."

Comme tous les pilotes n'appartenant pas à Mercedes, Ferrari et Red Bull, Magnussen a été cantonné la plupart du temps, en 2018, à une lutte accrochée pour terminer meilleur pilote des structures hors de top 3. "Si vous m’aviez dit, quand j’étais enfant, 'Kevin, un jour tu seras heureux d’être septième', je me serais tué ! Mais c’est la situation", a-t-il ajouté avec le sourire.

"C’est juste la Formule 1 telle qu’elle est de nos jours, à moins d’être dans une des trois écuries de pointe, vous pouvez oublier les podiums et les victoires. C’est un peu triste. Nous prenons plaisir lors des courses quand nous sentons que nous avons fait du mieux possible. Avec un peu de chance, un jour nous pourrons véritablement faire la fête si nous atteignons le podium ou gagnons, qui sait."

Le podium "ne nous vient même pas à l'esprit"

Un des chantiers actuels de la Formule 1 est la modification des règlements techniques, sportifs et des règles commerciales de la discipline pour permettre à la fois un resserrement des performances en piste et une plus grande équité. Même si les discussions sont en cours, l'objectif affiché par Liberty Media, les propriétaires du championnat, est de permettre plus de surprises, de donner la chance aux écuries moins richement dotées de pouvoir prétendre, une fois le travail bien fait, à mieux que les accessits.

"La situation idéale pour la Formule 1 serait d’avoir un peloton bien plus resserré", a expliqué Magnussen. "La meilleure équipe gagnera toujours, et ces écuries sont habituellement Mercedes et Ferrari et les suspects habituels, parce que les gens vont vouloir travailler dans ces grandes équipes, qu’importe leur budget ou autre."

"Mais ça serait bien que les petites équipes, comme Haas, puissent jouer la victoire de temps en temps, obtiennent quelques fois dans l'année un podium et aient quelque chose pour lequel se battre, qu’elles aient de l’espoir. Le fait de juste se rendre sur les week-ends et de ne même pas pouvoir penser au podium... Ça ne vous vient même pas à l’esprit…"

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Une situation qui oblige à faire le dos rond en attendant les jours meilleurs. Mais est-ce vraiment facile de s'adapter à cette réalité ? "Je n’ai toujours pas réussi ! J’espère que ça ne sera jamais le cas, parce que je ne veux pas ressentir trop de satisfaction à être le meilleur des autres, ou quel que soit le nom que l’on veut lui donner."

"Il faut essayer de trouver de la motivation et se forcer à progresser, à travailler dur et à se bâtir de la motivation pour soi-même et l’équipe. Il faut se fixer des petits objectifs pour accomplir de grands buts. Bien sûr, c’est impossible, mais mon but en tant que pilote de course est toujours d’être Champion du monde – c’est toujours mon objectif global."

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