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Magnussen l'assure : son pilotage agressif n'est pas naturel

Si Kevin Magnussen compte parmi les figures du paddock, ce n'est pour le moment pas forcément car ses résultats sortent de l'ordinaire. Non, le Danois a clairement la réputation d'être un pilote rugueux en piste, parfois à l'extrême limite de l'acceptable.

Esteban Ocon, Force India VJM11 et Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 en lutte

Photo de: Manuel Goria / Motorsport Images

Parmi les épisodes marquants de la saison 2018, il y a évidemment celui de Bakou. Tentant de contenir Pierre Gasly dans la ligne de départ/arrivée au moment du dernier restart, Magnussen avait tassé la Toro Rosso vers le mur à deux reprises, allant jusqu'au contact, dans une portion du circuit où les vitesses dépassent allègrement les 320 km/h. Pénalisé pour cet incident, il avait également eu maille à partir avec d'autres concurrents par la suite, comme Charles Leclerc lors des GP d'Espagne et du Japon ou encore Fernando Alonso en Grande-Bretagne ou en Italie.

Même s'il a récolté bien moins de pénalités au fil de l'exercice précédent que certains autres pilotes, sa réputation n'en a été que renforcée. Une sortie maladroite dans la presse quelques jours après le GP d'Azerbaïdjan avait ajouté de l'huile sur le feu et il s'était attiré pour de bon les foudres d'une partie du paddock et surtout du public.

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Pourtant, interrogé par ESPN, le numéro 20 l'assure : sa façon de piloter est uniquement liée à sa place actuelle dans la hiérarchie. "Ce n’est pas [naturel]. J’essais de tirer le maximum de la situation dans laquelle je suis. Quand vous vous battez pour les places autour du top 10, parfois vous vous trouvez dans une situation où vous n’avez rien à perdre."

"Si vous vous battez pour un championnat, que vous pilotez pour Mercedes, Ferrari ou Red Bull, vous avez la garantie d’être dans le top 6. Vous allez toujours inscrire des points donc vous allez aussi vous contenter de la P6 au lieu de tout risquer pour la P5."

"Alors que si vous êtes dans le milieu de peloton et que vous êtes P10 et qu’on vous dépasse, vous êtes foutu de toute façon, et cela vous force à prendre bien plus de risques. Je pense que c’est la différence. Je piloterais vraiment différemment si je me battais pour le championnat. Je me suis battu pour des championnats auparavant [dans les catégories junior] et je pilotais différemment. Mais c’est comme ça, là où nous sommes."

"Ne jamais dire jamais"

Le Danois, Champion de Formule Renault 3.5 en 2013, a désormais 26 ans. Un âge loin d'être canonique mais sa situation semble plus proche de la stagnation que de la progression. Quand bien même Haas a terminé cinquième du classement constructeurs et lui neuvième chez les pilotes, il n'est aujourd'hui clairement pas dans les petits papiers des écuries. Et il en a conscience.

"Je suis tombé de ce groupe [de pilotes] qui sont sur la pente ascendante. Je ne me vois plus comme un jeune pilote, qui se développe, comme je l’ai été à un moment. Ça a stagné quand j’ai perdu le baquet au profit de Fernando [Alonso] chez McLaren… Nous connaissons tous cette histoire et c’est un peu frustrant, mais néanmoins c’est la situation dans laquelle je me trouve actuellement."

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Même si c'est effectivement l'arrivée de Fernando Alonso qui a obligé McLaren à se séparer d'un de ses pilotes, la réalité est que le choix s'est fait entre Jenson Button et Magnussen fin 2014, la préférence ayant été donnée au Britannique, pour un line-up de Champions qui devait lancer l'aventure Honda.

"Mes chances ont définitivement diminué, parce qu’il est difficile de venir d'en dehors de ce groupe et d’aller vers le top…", constatait Magnussen. "Vous voyez des pilotes comme Hülkenberg et d’autres gars, toujours aucun podium et toujours en milieu de peloton, de grands talents qui n’ont jamais eu la chance. Je suis dans ce groupe désormais."

Pour autant, tout n'est pas perdu : "Mais il ne faut jamais dire jamais, Bottas a montré qu’il ne fallait jamais dire jamais, Webber également s’est longtemps battu dans le milieu de peloton et est arrivé au top, Jenson [Button] pareil, il a soudainement eu une chance de jouer le championnat. Ces choses peuvent arriver et c’est le petit espoir que vous pouvez conserver dans ma position."

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