Maldonado à la recherche d'une alternative
Dix jours après l’annonce de son absence de la grille 2016, suite à son remplacement chez Renault par Kevin Magnussen, Pastor Maldonado assure qu’il n’est "pas en colère" mais que le coup reste très rude.
Photo de: XPB Images
Arrivé chez Lotus F1 pour la saison 2014, Pastor Maldonado avait été prolongé pour 2016 en septembre dernier, avant que l’écurie d’Enstone ne soit rachetée par Renault. Le retour du constructeur français avec son équipe d’usine se fait finalement sans le Vénézuélien, abandonné par les sponsors qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière.
"La situation a dramatiquement changé en quelques heures et je me suis retrouvé sans sponsor, et tout est venu de là", a-t-il confirmé à Autosprint. "Je ne suis pas en colère, mais je me sens tout sauf heureux. C’était un coup de tonnerre."
"Ce sont des domaines sensibles que je clarifie encore", a-t-il ajouté au sujet de la perte de ses financements. "Je réfléchis seulement à une alternative, de manière à pouvoir continuer à courir. PDVSA a toujours fait un travail formidable et a aussi soutenu d’autres pilotes et d’autres disciplines, et je suis certain que le soutien pour les autres sports continuera."
Quelques hauts… Et des bas
Confirmé dans un premier temps, Maldonado a pourtant vécu deux saisons délicates avec l’écurie d’Enstone aux côtés de Romain Grosjean. Ce dernier l’a dominé la plupart du temps, en qualifications comme en course, y compris l’an passé quand la E23 permettait de réaliser quelques coups d’éclat.
"C’est dommage, car la voiture était bonne, mais les problèmes financiers ont empêché de faire du développement", regrette Maldonado. "Ensuite, les problèmes de fiabilité sont venus de vieilles pièces qui ont cassé car elles n’étaient pas remplacées pour économiser de l’argent."
Finalement, le meilleur souvenir de Maldonado en F1 à ce jour reste logiquement son passage chez Williams, même si la saison 2013 fut catastrophique sur le plan sportif. "J’ai couru pendant les pires moments de leur histoire", fait-il remarquer, avant de rappeler sa victoire à Barcelone, lors du Grand Prix d’Espagne 2012.
"C’était l’une des plus grosses surprises dans l’histoire de la F1, mais pas pour moi, car je méritais ce plaisir. La fête à l’usine Williams était chaleureuse et inoubliable, quiconque pense que c’est une équipe froide se trompe."
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