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Manor : Nous aurions pu "jouer les points" à Melbourne

La faillite de l'écurie Manor F1 Team, déplorée par l'ensemble des acteurs du monde de la Formule 1, a mis un terme à une aventure de sept ans. Mais de quoi aurait été capable la petite équipe anglaise en 2017 ?

Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05

Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05

XPB Images

Car malgré les difficultés financières qui lui ont coûté sa survie, Manor était bien parti pour être sur la grille de départ cette année. En effet, ce n'est qu'en janvier que l'équipe a cessé ses activités, publiant à la fin du mois une photo du modèle soufflerie de sa monoplace, à l'échelle 1/2.

"Lorsque l'équipe a été placée sous administration judiciaire, 90% des pièces de la voiture 2017 étaient prêtes et nous étions dans les temps par rapport au programme", déclare le designer en chef Luca Furbatto dans les colonnes de formulapassion.it, qui s'est également entretenu avec les techniciens John McQuilliam et Nick Tombazis.

"Le principal problème est que le propriétaire avait mis un terme à la production des pièces de la voiture depuis fin novembre. Cette décision nous a finalement empêchés de trouver des investisseurs, car l'équipe ne pouvait pas garantir d'être sur la grille à Melbourne avec une voiture 2017."

"Lorsque la compagnie a été placée sous administration, nous sommes passés sur un programme visant à légaliser la voiture 2016 pour le début de la saison afin de gagner du temps pour produire la voiture pour la troisième course. Cette activité a duré jusqu'en février mais s'est arrêtée lorsque le propriétaire a annulé l'inscription pour le championnat 2017."

L'équipe Manor autour du modèle de soufflerie

Des points à Melbourne ?

Les anciens dirigeants de Manor ont une bonne idée de ce que l'équipe aurait pu réaliser avec la MRT07, après une progression remarquable entre 2015 et 2016, toutefois mal récompensée au championnat des constructeurs. Le fait que seulement 13 voitures aient franchi le drapeau à damier à Melbourne, dont une paire d'entre elles à deux tours, laisse le directeur technique John McQuilliam imaginer que les points étaient à la portée du team.

"Il est très difficile pour nous de prédire à quel point la voiture aurait été rapide", admet McQuilliam. "Selon les améliorations que nous pouvons quantifier, cependant, je crois que la voiture aurait pu passer en Q2 et jouer les points dans une course avec autant d'abandons."

"Pour mettre les choses en perspective, la voiture 2016 a été faite avec une compagnie de 93 employés au total, tandis que pour le projet 2017, nous avions plus de 210 employés en septembre", détaille Luca Furbatto. "Par conséquent, le flux de production a grandement augmenté, et des recrutements majeurs ont permis des améliorations rapides de la performance."

"En ce qui concerne le poids minimal, nous avions très bon espoir de conserver un bon niveau de lest, similaire à ce que nous avions en 2016. Ayant gagné cinq secondes au tour entre 2015 et 2016, nous étions convaincus que nos outils estimant le rythme des concurrents étaient très précis, donc je ne doute aucunement que Manor aurait joué en milieu de tableau. Nous nous attendions à être à environ trois secondes au tour des meilleurs." Si cela était avéré, jouer la Q2 aurait en effet été possible.

Le modèle Manor en soufflerie

Une structure de primes remise en cause

De plus en plus fréquemment, la répartition des primes accordées aux écuries de Formule 1 est remise en cause. Notamment en raison du fait qu'une prime de 35 millions d'euros est réservée aux équipes qui se sont classées dans le top 10 du championnat des constructeurs lors de deux des trois dernières saisons, ce qui peut s'avérer coûteux pour toute écurie qui se classe au 11e rang.

Ce n'était pas le cas pour Manor lorsque le team a perdu la dixième place au profit de Sauber au Grand Prix du Brésil 2016, puisque les neuvième et dixième places de 2015 et 2016 assuraient cette prime, bien que ce résultat représente tout de même une perte de revenus.

"Je pense qu'il est trop simple de rejeter la faute sur la structure de paiement de la F1, bien qu'il y ait clairement un problème quant au fait que seules dix équipes reçoivent les primes", souligne John McQuilliam. "La F1 est un sport coûteux, et pendant trois ans, Manor a eu besoin d'un sponsor majeur ou d'un propriétaire généreux disposant d'une marque forte pour équilibrer les comptes."

Le mot de la fin revient à l'aérodynamicien en chef, Nick Tombazis : "J'ai le sentiment d'une opportunité manquée. Je pense que nous aurions pu nous battre face à des équipes plus grandes que la nôtre avec la voiture 2017, et nous aurions ainsi pu assurer l'avenir de l'équipe à long terme. Toute l'équipe Manor a travaillé très dur et nous avions tous hâte de voir ces efforts porter leurs fruits." Sans succès.

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