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Mansell, le Roi Lion (1/3)

Certains pilotes ont des liens privilégiés avec certaines pistes

Certains pilotes ont des liens privilégiés avec certaines pistes. A plus forte raison quand ce sont des circuits situés sur leurs terres. Si pour quelques uns, ce fut plutôt l'amour vache, comme Rubens Barrichello avec Interlagos, pour d'autres, leur légende s'est écrite en grande partie à domicile. C'est le cas de Nigel Mansell.

Le Britannique, on le sait, n'a jamais été reconnu comme étant le plus intelligent des pilotes en piste, ni le plus fin techniquement. Par contre, pour ce qui est de la prise de risque, de la bravoure, de l'audace, Mansell n'avait peut-être que Senna comme rival dans ce domaine. Sa ténacité lui a valu un grand respect de la part des fans de F1, y compris les Italiens qui lui ont laissé lors de son passage chez Ferrari ce surnom qui lui va si bien, "Il Leone" : le Lion.

Mais même si Mansell a accompli de grandes courses sur d'autres terrains, tel que le Hungaroring où il l'emporta en 1989 après être parti 12ème, ou le circuit Hermanos Rogriguez avec son dépassement inouï sur Berger à l'extérieur du dernier virage en 1990, c'est bien à Silverstone et (plus discrètement) à Brands Hatch que Mansell a particulièrement brillé.

Pourtant, l'histoire avait mal commencée, à l'image de sa carrière d'ailleurs : en 1981, Mansell ne put même pas se qualifier pour sa première course à Silverstone. En effet, Lotus avait engagé sa fameuse Lotus 88 à "double châssis" que la FISA essayait par tous les moyens d'interdire. Le temps de passer à la Lotus "conventionnelle", il était trop tard pour faire un bon chrono, et Mansell dut suivre la course en spectateur. Il ne fut pas plus heureux l'année suivante à Brands Hatch (le Grand Prix d'Angleterre alternait alors entre ses deux principaux tracés) puisqu'il renonça, insuffisamment remis d'une blessure au poignet contractée lors d'un accident plus tôt dans la saison.

Puis vint l'édition 1983 durant laquelle Mansell laissa entrevoir les premiers signes d'un potentiel jusque là sous-estimé. Après plusieurs courses désastreuses sur une vieille Lotus 92 à moteur Ford, il profita en course du nouveau modèle 94T à moteur Renault turbo pour conduire "comme un possédé" pour reprendre ses termes et remonter de la 18ème à la 4ème place. Une belle performance confirmée quelques mois plus tard pour le Grand Prix d'Europe à Brands Hatch où il monta sur la troisième marche du podium.

Hélas pour lui, des soucis de boîte de vitesses puis d'embrayage l'empêchèrent de briller en 1984 et 1985. Cependant sa prestation cette année-là fut un exploit passé sous silence, étant donné que Mansell avait subi un sévère accident lors du Grand Prix de France quinze jours plus tôt, et qu'il avait manqué de peu d'y rester à l'entendre. Quinze jours après, il reprit le volant encore secoué, au grand étonnement de son équipier Keke Rosberg qui n'imaginait même pas qu'il puisse se qualifier. Mais courir à domicile donnait une motivation supplémentaire au Lion qui avoua en 2009 à F1 Racing que "si la course suivante n'avait pas été Silverstone, je ne l'aurais pas courue, je n'aurais même pas essayé".

Un témoignage édifiant de l'état d'esprit de Mansell.

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