Marchionne mécontent, la frustration grandit chez Ferrari

Même si Ferrari semble avoir en la SF16-H une concurrente de taille pour Mercedes en ce début de saison 2016, la Scuderia n'a pas pu empêcher Nico Rosberg de remporter trois victoires, avec deux abandons lors des deux premières courses et un accrochage auto-infligé au départ de la manche chinoise.

Sous les yeux de Sergio Marchionne, Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen se sont accrochés, gâchant d'emblée leurs chances de se battre pour la victoire. Maurizio Arrivabene, le directeur de l'écurie italienne, a reconnu que son président n'avait pas vraiment goûté à cette péripétie.

"Il connaît les sports mécaniques, donc évidemment il n'était pas heureux. Tout comme je n'étais pas heureux. Il a vu la course mais dans certaines circonstances, que peut-on faire ? On peut dire beaucoup, beaucoup de choses."

"Il n'y a rien que l'on puisse faire, ni l'équipe, ni avec la voiture. Quand des choses comme ça arrivent, il faut l'accepter, mais évidemment il n'était pas heureux. En passant, s'il était heureux, je me demanderais : est-ce un vrai président ou quoi ?"

La victoire

Même si l'écurie est parvenue à terminer sur le podium lors des trois premiers Grands Prix de la saison, la victoire est l'unique obsession de la Scuderia, qui en a assez des succès de Mercedes.

"Nous atteignons toutes les marches du podium, et maintenant j'en ai assez. Il est mieux de monter sur la plus haute marche du podium. Est-ce de la malchance ? Évidemment, c'est frustrant quand des choses arrivent et que vous savez que vous avez une bonne voiture. Mais plus probablement, nous devons continuer de persister et, tôt ou tard - j'espère tôt - la première marche du podium arrivera."

"La voiture est bonne, en fait, et aujourd'hui nous avons démontré que la voiture était assez forte, et la stratégie était parfaite je dois dire. Donc nous tournons la page et attendons l'avenir avec impatience, en étant un peu plus positifs. Mais nous ne sommes pas là. Nous devons y être."

Battre Mercedes

Quand il lui est demandé ce qui aurait été possible dans des conditions de course normales, Arrivabene répond : "Je ne veux pas parler de Red Bull ou des autres. Je pense que dans des circonstances normales, ça aurait bien été pour avoir une très, très bonne chance de gagner."

Avec Jonathan Noble