Massa n'a pas donné "le moindre conseil" à Stroll

Lance Stroll a fait ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile l'an passé, devenant le deuxième plus jeune pilote de l'Histoire de la Formule 1 à 18 ans seulement. Les débuts ont été difficiles avec de nombreuses sorties de piste, mais Stroll a progressivement gagné en confiance et est plus fréquemment rentré dans les points, avec évidemment cet étonnant podium à Bakou.

Cependant, lorsque nous lui demandons si le fait d'avoir un vétéran à ses côtés lui manquera – Felipe Massa cédant sa place à Sergey Sirotkin pour 2018 –, Stroll se montre quelque peu sceptique.

"Je ne crois pas qu'il m'ait donné le moindre conseil l'an dernier", déclare Stroll pour Motorsport.com. "C'était un coéquipier comme les autres. Il était occupé à aller aussi vite que possible, et j'essayais d'aller aussi vite que possible. C'est tout. Il n'y avait rien de plus que ça."

"Je ne sais pas pourquoi les gens semblent penser qu'il était un coach ou un mentor. Ce n'était pas le cas. Il faisait son travail et je faisais le mien, et le meilleur finissait devant. Que mon coéquipier ait 15 ans d'expérience ou un an d'expérience, mon approche reste la même."

C'est justement un rookie qui sera associé à Stroll cette saison, mais c'est loin de le déranger. "Je suis ravi de l'avoir comme coéquipier", déclarait précédemment le Canadien. "Je connais Sergey, et je suis sûr que nous allons très rapidement nouer une étroite relation de travail." En contraste avec Massa ?

Quant à Robert Kubica, battu par Sirotkin dans la course au deuxième baquet, il occupera le rôle de pilote de réserve et de développement au sein de la structure de Grove, et Stroll est convaincu que son apport sera précieux. D'autant que le Polonais a pris le volant de la Renault R.S.17 en août dernier, engrangeant des informations inestimables.

"Robert peut beaucoup aider, c'est sûr. Felipe a bien aidé l'équipe à développer avec la nouvelle réglementation, et Robert peuvent vraiment nous aider. Il semblait bien comprendre les problèmes de la voiture [lors des essais d'Abu Dhabi] et nous avons du feedback sur la Renault qu'il a pilotée en Hongrie. C'est bien, je pense que nous pouvons l'utiliser et l'intégrer à l'équipe pour nous aider à progresser sur la grille", conclut le Québécois.

Propos recueillis par Jamie Klein