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Massa pense que l'échec de 2008 l'a rendu plus fort

A l'occasion d'une visite promotionnelle organisée par Shell en Afrique du Sud, à Kyalami, où se tenait une épreuve du championnat d'A1GP, Felipe Massa a accordé une interview au site spécialisé autosport

A l'occasion d'une visite promotionnelle organisée par Shell en Afrique du Sud, à Kyalami, où se tenait une épreuve du championnat d'A1GP, Felipe Massa a accordé une interview au site spécialisé autosport.com.

Le pilote brésilien est revenu sur le Grand Prix du Brésil 2008 et a donné son analyse sur la nouvelle Ferrari, le KERS, les pneumatiques et d'autres petites choses.

Michael Schumacher avait la réputation d'être un équipier très égoïste, mais dans votre cas il a été très généreux. Comment expliquez-vous cela ? Il vous aimait bien, cela s'est particulièrement bien passé ?


Oui, vraiment. Avant tout, je pense toujours avoir été juste avec mes coéquipiers et toutes les personnes avec lesquelles j'ai travaillé, surtout avec Michael. Pour moi, c'était vraiment un rival en piste. J'ai toujours voulu le battre. Mais il avait quelque chose de différent, il avait quelque chose de spécial. Je regardais davantage Michael comme un grand frère plutôt qu'un véritable adversaire. Surtout après le début de la saison 2006, lorsque j'ai rapidement su que Michael allait arrêter, parce qu'il a eu la gentillesse de m'en parler.

Il était toujours très sympathique avec moi, pendant toute ma carrière, même lorsque j'étais pilote essayeur. Je pense que c'était le signe que j'avais un bel avenir chez Ferrari et je voulais tout ce qui était en mon pouvoir pour aider Michael à remporter le championnat. A la relation que nous entretenons est similaire à celle d'une famille, nous sommes encore très proches.

Vous parlez-vous encore régulièrement ?


Oui, assez régulièrement. Pas tous les jours, mais tous les mois.

De quoi parlez-vous ? Compétition, de la vie en général, de la famille ?


Dernièrement je lui ai parlé de la moto, qu'il prend trop au sérieux !

Pensez-vous qu'il vous considère également comme un petit frère ?


Oui, évidemment... J'ai mon frère et ma famille, mais le sentiment (avec Michael Schumacher) est du même style.

Après le Grand Prix du Brésil, comment vous sentiez-vous le lendemain matin ?


Le lendemain matin je n'ai rien ressenti parce que je dormais ! Je me suis levé assez tard.

Mais lorsque vous vous êtes réveillé, votre première pensée a été... ?


Ma première pensée portait certainement sur ce qu'il s'était passé pendant la course. Mais je ne suis pas le genre de type qui ressasse les choses pendant toute sa vie car si vous le faîtes, vous devenez un gars frustré. Donc je considère cela comme faisant partie de l'expérience, et l'expérience de la vie.

Parfois la vie vous apporte des choses que vous n'attendez pas, mais il doit y avoir une raison. Même si vous regardez ce qui est arrivé à Lewis durant sa première saison, et brusquement il devient champion. Peut-être méritait-il plus le titre en 2007 qu'en 2008, mais c'est comme ça.

Est-ce que ça vous rend plus fort ?


Je le pense vraiment. Nous devons prendre ça comme un bon exemple pour devenir plus fort, pas comme un exemple pour se trouver des excuses. Si nous gagnons, nous gagnons. Si nous perdons, nous perdons. Si nous commettons une erreur, nous commettons une erreur. C'est ainsi.

Je pense que c'est la preuve que le championnat était génial, nous nous sommes battus jusque dans le dernier virage et nous avons presque gagné. Mais presque n'est pas suffisant. Je crois que nous avons démontré que nous étions très, très compétitifs durant toute la saison.

Vous étiez le premier pilote depuis Alberto Ascari, dans les années 50, à avoir la possibilité de remporter le championnat du monde sur vos terres. Cette année, si ça se produit lors de la dernière course ce ne sera pas lors de votre Grand Prix à domicile. Qu'allez-vous faire pour être sûr de l'emporter sur vos terres ?


Ce serait bien de faire tout ce que l'on peut pour gagner à deux courses de la fin du championnat. Nous essaierons !

Lorsque Kimi Räikkönen a remporté le championnat, Ferrari était encore l'équipe de Jean Todt. Désormais c'est celle de Stefano Domenicali. Ce sera la seconde année sous les ordres de Stefano, pensez-vous que l'équipe sera plus forte ?


Je le pense. Clairement, les idées et la gestion s'amélioreront en permanence. Je pense que Stefano a montré que c'est un grand travailleur. C'est un personnage complètement différent de Jean Todt, mais je pense qu'il a montré qu'il était capable de faire ce métier et il a rencontré beaucoup de succès dès sa première année. Espérons que nous ayons encore plus de succès pour cette seconde saison. J'ai une excellente relation avec Stefano. Je le soutiens vraiment dans tout ce qu'il fait.

Comment vous sentez-vous avec la nouvelle voiture ? Avec tous ces changements, est-ce très différent de ce à quoi vous vous attendiez ?


Il y a un grand changement, c'est sûr. C'était différent de ce que nous attendions au début. Mais après quelques tours vous vous habituez à la voiture. Maintenant je crois que je suis assez à l'aise en pilotant la voiture et je m'adapte très vite aux nouvelles règles. Je ne pense pas que ça fera une grande différence.

Ferrari a eu une frayeur avec le KERS de Kimi. Vous n'avez eu aucun souci avec ?


J'ai eu un petit problème, mais rien qui n'a fait que nous ne pouvions plus l'utiliser. C'était un petit souci, sans doute une fuite...

Une fuite sur la batterie ?


Non, autour de la voiture, mais peut-être causée par le KETS. Mais pour être honnête c'était un petit souci, pas un gros problème comme nous nous attentions à rencontrer. Le KERS est à l'origine d'un ennui, mais ce n'était rien d'alarmant.

Vous n'avez pas eu de problèmes liés à la sécurité ?


Pas pour le moment. On touche du bois, mais tout se passe bien.

Sortez-vous de la voiture différemment ?


Non, parce qu'en général les pilotes sont dans l'endroit le plus sûr. Peut-être que si nous rencontrons un problème... nous n'avons jamais eu de souci et j'espère que nous n'en aurons jamais... mais s'il faut sortir de la voiture, on saute pour ne pas toucher le sol et la monoplace en même temps.

Dans l'ensemble, vous préféreriez rouler avec ou sans le KERS ?


Les pilotes veulent toujours plus de puissance. Le KERS apporte plus de puissance, donc c'est super !

Aucun problème avec les nouveaux pneumatiques ? Vous parvenez à les faire chauffer ?


Nous avons essayé beaucoup de pneumatiques, nous avions trois composants différents à Bahreïn. Deux fonctionnaient très bien, et le dernier avait un niveau de fonctionnement plus élevé et il était un peu plus dur de les utiliser. Mais nous devons connaître les caractéristiques du circuit sur lequel nous allons, des circonstances et de l'asphalte. Espérons que nous n'aurons pas de problème.

Avez-vous roulé avec l'aileron avant ajustable et êtes-vous à l'aise avec ?


Oui, aucun problème.

Avez-vous le sentiment que cette année ça ressemblera plus à de la course sur Playstation avec un bouton pour le KERS, un bouton pour l'aileron avant...


Je joue beaucoup à la Playstation, donc ce n'est pas un problème ! Je joue à tout : Formula One, GT5, et je joue beaucoup au football.

Vous avez un simulateur à Maranello...


Nous avons un simulateur à Turin, avec Fiat.

Et comment c'est par rapport à la Playstation, un peu plus évolué ?


C'est plus perfectionné, bien sûr, mais en terme de graphisme ce n'est pas très éloigné. La Playstation est un bon entraînement et c'est toujours amusant d'y jouer.

Cette année il y aura moins de courses et beaucoup moins d'essais. Que ferez-vous pour rester en forme ?


Evidemment il nous faut nous concentrer sur la condition physique afin d'être toujours en forme lorsque nous montons dans la voiture. Maintenant, lorsque l'on fait des tests il faut toujours faire plus de 100 tours, donc il faut être affûté en permanence. Il faut sans doute être un peu plus proche de l'équipe parce que nous ne faisons plus de tests, mais nous sommes encore ensemble pour le développement de la voiture.

Je pense qu'il sera encore plus important pour les pilotes d'être proches de leur équipe. C'est pareil pour tout le monde, donc il faut s'habituer aux nouvelles règles, surtout avec la crise économique. C'est quelque chose que nous avions peu de changer pour le bien du sport automobile.

Certains pilotes ont dit qu'ils feront plus de karting, est-ce votre cas ?


Oui, bien sûr. J'adore le karting et je vais en faire un peu plus souvent.

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