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Mazepin vise la F1 : "C'est crucial d'y être préparé"

Pilote de développement chez Force India, Nikita Mazepin se confie à Motorsport.com en évoquant ses impressions pour son premier test en F1, ses projets pour l’avenir et la manière dont il a côtoyé Michael Schumacher.

Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1 VJM09

Photo de: XPB Images

Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1 VJM09
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1 VJM09
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1 VJM09
Nikita Mazepin
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1 VJM09
Nikita Mazepin, HitechGP, Dallara F312 - Mercedes-Benz
Nikita Mazepin, HitechGP Dallara F312 – Mercedes-Benz,
Nikita Mazepin, HitechGP Dallara F312 - Mercedes-Benz
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1
Nikita Mazepin, pilote de développement Sahara Force India F1 VJM09

En juillet, Nikita Mazepin a fait ses débuts au volant d’une Formule 1 à l’occasion des essais de Silverstone, et a pu y faire bonne impression. Avec Force India, le jeune pilote russe de 17 ans qui évolue cette année en F3 Europe a pu faire ses gammes, et préparer l’avenir.

"C’était une expérience incroyable", raconte-t-il. "Ça m’a définitivement aidé pour la F3. Le test en F1 m’a aidé à me sentir plus en confiance en F3. Je crois avoir fait du bon travail lors de ce test. J’ai aidé l’équipe autant que j’ai pu, je n’ai pas fait d’erreur, et je crois que les chronos des mes runs rapides - je n’en ai pas fait tant que ça - n’étaient pas mauvais à la fin des deux journées."

"L’idée principale était de tester tous les composants qu’ils n’avaient pas vraiment utilisés pendant le week-end de course, car ils n’avaient pas eu assez de temps. Ils étaient aussi intéressés par le test d’autres pièces et pour voir comment Pirelli choisissait les pneus."

"J’ai principalement roulé en pneus tendres, qui étaient les pneus pour le week-end [de course], mais nous avons aussi essayé les supertendres et les ultratendres. Ils voulaient juste voir quel composé était bon pour le circuit ou non. J’imagine que j’ai donné un bon feedback, spécialement en chaussant un train de supertendres pour la première fois ; j’étais en mesure de dire vraiment ce que je ressentais."

La différence, c'est la puissance

Habitué aux joutes de la F3 Europe, Mazepin a pu se faire une idée plus précise des exigences d’une F1 actuelle. Au volant de la VJM09, il a pu juger ce qu'il considère être la principale différence avec la monoplace qu'il est habitué à piloter. "Je crois que c’est la puissance en sortie de virage", répond-il.

"Les freins sont très bons, on n'est vraiment pas inquiet avant de freiner", ajoute-t-il. "Évidemment, quand on accélère, on ne veut pas partir en tête-à-queue et sortir de la piste, car il avait beaucoup plu aussi et l’astroturf était trempé. Il ne fallait pas dépasser les limites de la piste."

"Oui, la puissance était la chose la plus surprenante. Et l’appui aéro à haute vitesse était énorme. Mais encore une fois, la F3 a aussi beaucoup d’appui, alors ce n’était pas une si grande différence."

En revanche, la nécessité de s’adapter à une monoplace propulsée par une unité de puissance turbo hybride était réelle, avec de nombreuses procédures complexes à appréhender.

"La voiture est très compliquée", reconnaît Mazepin. "Mais honnêtement, ça ne m’a pas pris beaucoup de temps pour apprendre. Les ingénieurs dans l’équipe sont très bons. J’ai eu la chance de travailler avec l’équipe de Sergio Pérez et c’était impressionnant. Ils m’ont beaucoup aidé, tout le monde dans l’équipe. Il y avait naturellement des choses que je ne connaissais pas, et je pouvais demander à n’importe qui, ils étaient très ouverts."

Le luxe d'avoir côtoyé Schumacher

Comme tous les autres pilotes, Mazepin a d’abord débuté par le karting, avant de prendre rapidement conscience de son envie de faire carrière en sport automobile.

"Je sais que je veux être pilote de F1 depuis l’âge de neuf ans", assure-t-il. "C’est pour cela que le test que j’ai fait m’a procuré un sentiment fabuleux. Nous voulons tous réussir, et quand il y a quelque chose pour quoi on travaille depuis de nombreuses années, et que l’on peut finalement y goûter, c’est davantage motivant. On se sent proche du but."

Tout petit, le jeune Russe avait pour idole un certain Michael Schumacher, qu’il a eu l’occasion de rencontrer lors de ses années en karting.

"J’ai couru contre son fils en kart, dans la même équipe et dans la même catégorie", explique Mazepin. "Voir Michael venir tout le temps sous la tente de notre équipe, être très humble autour de nous, me demander comment je me sentais avec le kart et des choses comme ça, c’était génial. Michael a été ma principale source d'inspiration, vraiment."

"Quand on se construit en tant que pilote de course, on vise le sommet. Michael était au sommet, il l’est toujours. L’essentiel pour moi était de voir comment il agissait, comment il était avec les fans, comment il discutait avec les gens. Quand on veut imiter un champion, on veut tout faire pareil, pas seulement piloter. Particulièrement quand on est enfant et que l’on se forge un caractère. C’était une opportunité géniale."

Être le mieux préparé possible

Revenant sur son plan de carrière, Mazepin insiste sur le fait de ne rien laisser de côté dans son apprentissage. Le Russe espère saisir sa chance en Formule 1 à l’avenir, mais il lui faudra être prêt pour répondre présent.

"L’essentiel avec la F1, c’est qu’il faut arriver là-bas préparé", confirme-t-il. "On ne sait jamais, chaque pilote progresse différemment. Et il ne s’agit pas seulement du moment où je me sens prêt ; il n’y a pas beaucoup d’équipes en F1, seulement deux places dans chaque. Je suis très reconnaissant d’être engagé avec Force India, et j’espère avoir suffisamment de points sur ma Superlicence pour que, lorsque j’aurai bien fait les choses dans ce championnat [de F3], ils s’intéressent à moi, ou bien une autre équipe."

Avec Oleg Karpov et Filip Cleeren

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