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McLaren : "Nous sommes des clients privilégiés avec Renault"

McLaren endossera à partir de 2018 le costume d'une écurie cliente, mais les liens noués avec Renault pourraient permettre d'aller au-delà d'une relation basique.

Fernando Alonso, McLaren MCL32

Fernando Alonso, McLaren MCL32

Andrew Hone / Motorsport Images

Eric Boullier, directeur de la compétition, McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1 Team, se serrent les mains dans le paddock
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, au stand
Eric Boullier, directeur de la compétition McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Fernando Alonso, McLaren MCL32, arrive dans le Parc Fermé

Bien qu'elle apparaisse évidente à la lecture des résultats des trois dernières saisons, la décision prise par McLaren de divorcer avec Honda n'était pas si simple à prendre. D'autant que pour remplacer le bloc nippon dans la prochaine monoplace de Woking, l'écurie devra faire appel à une fourniture Renault, aux tenants et aboutissants bien différents.

De partenaire exclusif et équipe d'usine de Honda, qui allouait une manne financière en plus de fournir les unités de puissance, McLaren va retrouver un statut plus indépendant et régler les factures pour disposer du bloc de Viry-Châtillon. S'agit-il pour autant d'une régression ? "C'est difficile à dire pour le moment", tempère Éric Boullier, directeur de la compétition de McLaren.  

Dès vendredi dernier, jour de l'annonce officielle du contrat de motorisation liant McLaren à Renault pour trois ans, le Losange a confirmé que ses équipes clientes seraient traitées en parfaite équité, dans un système très différent de ce qu'applique par exemple Mercedes avec Williams et Force India par rapport à l'équipe d'usine.

L'accord qu'a réussi à décrocher McLaren permet en effet d'avoir des garanties pour disposer du même matériel mais aussi de la même exploitation moteur que la concurrence. Il prévoit également la possibilité de mettre des suggestions sur la table pour des pistes de développement.

"Nous sommes des "clients privilégiés" avec Renault", explique Éric Boullier sur le site officiel de la Formule 1. "Nous avons le même moteur et le même accès aux informations qu'à Enstone ou chez Red Bull Racing, donc c'est un vrai partenariat avec Renault. Nous avons aussi la possibilité de travailler avec eux, de mettre des idées dans la boîte pour l'avenir, qui pourraient être prises en considération. Cela nous permettra d'avoir une influence à l'avenir."

"Oui, une équipe d'usine complète, c'est différent de notre situation en 2018. C'est comme à l'école : on regarde les plus et les moins, et en regardant tous les plus et les moins, nous avons pris notre décision, que nous croyons être la meilleure pour McLaren, au moins pour les trois prochaines années. Disons-le comme ça : légalement et contractuellement, nous sommes à égalité. Mais oui, le cœur est grand parfois, et il y a des faveurs. Mais comme je l'ai dit, légalement et contractuellement, tout sera traité de la même manière."

Choc des cultures, bis 

L'association McLaren-Renault est inédite dans l'Histoire de la Formule 1, et mettra l'équipe britannique devant un défi qui ne se résume certainement pas aussi simplement que le fait de remplacer le bloc Honda par un autre. Les relations de travail devront être soignées, alors qu'elles n'ont pas été de tout repos avec Honda ces dernières saisons. Mais en matière de choc des cultures, Éric Boullier a maintenant une certaine expérience !

"J'habite depuis maintenant neuf ans en Grande-Bretagne, et on peut vraiment sentir une différence de culture", reconnaît-il. "En ce qui concerne la compréhension des différentes cultures, j'ai fait d'énormes progrès avec Honda. En étant un étranger en Grande-Bretagne, j'étais parfois le 'pacificateur' entre le Japon et l'Angleterre, certainement en termes de ton et d'écart à combler entre la culture de Honda et celle de McLaren."

"Mais franchement, nous avons déjà eu des réunions concernant les différences culturelles avec notre nouveau partenaire. On essaie de simplifier les choses pour avoir les meilleures relations possibles."

Un choix avec ou sans Alonso

Parmi les dossiers chauds à régler, McLaren a donc mis un point final à celui de sa motorisation 2018. Vient désormais celui des pilotes, ou plutôt de son pilote star. Stoffel Vandoorne a déjà été confirmé, tandis que Fernando Alonso n'a pas encore prolongé. Ce devrait être le cas dans les jours ou semaines qui viennent, maintenant que le double Champion du monde a la preuve qu'il n'aura pas à évoluer une quatrième année de rang avec un bloc Honda.

S'il reste chez McLaren, l'Espagnol renouera en revanche indirectement avec Renault. Pour lui, la priorité était de pouvoir retrouver les avant-postes, mais il n'existe jamais aucune garantie avant le début d'une nouvelle saison. Son avenir était tout de même lié plus ou moins directement au choix déterminant de son équipe. Cette dernière a dû trancher à la fois en pensant à ses intérêts mais aussi, en second lieu, à ceux d'Alonso pour le convaincre.

"Il est seulement intéressé - et il le dit depuis des mois - par une voiture compétitive. C'est pour lui", rappelle Éric Boullier. "Pour nous, McLaren, nous sommes heureux que les actionnaires aient fait un choix sportif et non financier en changeant de moteur. L'ADN de McLaren est d'être compétitif, l'équipe a toujours été dans le top 3 et nous y reviendrons. Aujourd'hui, nous savons que nous avons un bon châssis, qui nous permettrait d'être à nouveau dans le top 3 avec un moteur de niveau égal, donc c'est important d'être compétitif, peu importe le rôle que joue Fernando." 

"Nous devions prendre cette décision pour nous. Mais si l'on veut être compétitif, il ne faut pas seulement un moteur, il faut aussi un pilote. C'est là que Fernando entre en jeu. Nous avons fait ce que nous devions d'abord faire pour McLaren, mais le package inclut le pilote."

"Fernando veut rester. On peut le voir dans son langage corporel et dans la manière dont il parle. Il y a des détails liés au marketing qui doivent être réglés, et Zak [Brown, directeur exécutif] travaille dessus."

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