McLaren : La distance de course sera la clé en deuxième semaine

La première semaine d'essais hivernaux touche à sa fin à Barcelone, et le roulage a été très limité en raison des mauvaises conditions atmosphériques. Finalement, le temps s'améliore et rend cette journée de jeudi exploitable, mais beaucoup de retard a été accumulé. C'est d'autant plus le cas chez McLaren, qui a perdu un temps de piste précieux lundi et mardi en raison de petits problèmes aux conséquences importantes.

Au volant de la MCL33, Stoffel Vandoorne enchaîne les tours pour profiter au maximum d'une piste plus favorable.  

"Nous nous sommes enfin débarrassés du mauvais temps et des soucis mécaniques sur la voiture, de manière à pouvoir respecter notre programme", salue Éric Boullier, directeur de la compétition chez McLaren. "Nous avons bien sûr ajusté notre programme, nous l'avons compressé depuis trois jours, afin de mettre des priorités, mais aujourd'hui nous commençons à réunir des données sur l'aéro, et même à travailler sur certains changements mécaniques. C'est en fait un processus d'apprentissage, donc nous essaierons d'apprendre autant que possible."

Compte tenu des conditions, McLaren opte pour réaliser l'essentiel de son roulage avec les pneus hypertendres ou ultratendres, afin de profiter de leur mise en température plus rapide. Dès ce soir, il sera temps de préparer la deuxième semaine d'essais, avec un objectif déjà très clair à atteindre.

"D'abord, faire une distance de course, et évidemment amener de la vie aux arrêts au stand, ce sur quoi nous mettons davantage l'accent cette année, avec un nouvel équipement à tester", souligne Boullier. "Couvrir une distance de course sera la clé la semaine prochaine."

Si l'on exclut la journée neigeuse de mercredi, McLaren a tout de même rencontré chaque jour un ennui technique : lundi avec une roue qui s'est détachée, mardi avec un échappement récalcitrant à cause d'une attache défaillante, et ce jeudi en raison de températures trop élevées à l'arrière de la monoplace.

Le souci du jour est toutefois mineur et n'empêche pas la McLaren-Renault de rouler, malgré une carrosserie marquée par l'incident. "Le refroidissement est le premier sujet que gère chaque équipe durant la première semaine d'essais", soulève Boullier. "Dans le cas où l'on a un nouveau motoriste, il peut y avoir ce genre de problème de chaleur, rien d'autre."