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La fermeture des usines a réduit l'impact de la crise sur McLaren

La fermeture des usines imposée par la Formule 1 pendant le confinement lié au COVID-19 a été un élément clé pour éviter de placer McLaren en difficulté sur le plan financier.

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35, passe le muret des stands McLaren

Steven Tee / Motorsport Images

La mise en berne des ventes de voitures ainsi que le report du début de saison F1 ont fortement touché la trésorerie de McLaren et l'ont obligé à contracter un emprunt d'environ 160 millions d'euros auprès de la National Bank of Bahrain ainsi qu'à prévoir des licenciements. Depuis, l'écurie de F1 n'a toutefois pas connu de problèmes d'argent et a, côté sportif, signé plusieurs podiums après le début de l'exercice 2020 en juillet, lui permettant de se hisser à ce stade de la saison en troisième position chez les constructeurs.

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Le PDG de McLaren, Zak Brown, pense que la capacité de l'équipe à traverser cette zone de turbulences sans trop de difficultés est en grande partie liée à la fermeture des usines imposée par la FIA. Dans un entretien exclusif pour Motorsport.com, il explique : "Heureusement, les problèmes que nous avons eu pendant le COVID, qui ont été importants et bien documentés, n'ont pas vraiment eu d'impact parce que nous ne pouvions pas dépenser d'argent même si nous en avions, car tout était fermé."

"Donc même si ça ne semblait pas bon, et que ça n'était pas bon, ça n'a en fait pas eu d'impact sur les progrès de l'équipe, car vous ne pouviez rien faire pendant cette période. Au moment de redémarrer, nous avions traversé cela. Nous étions fragiles avant le COVID et ça nous a juste poussé dans la zone rouge."

"Mais la bonne nouvelle, c'est que désormais c'est derrière nous, et donc des choses comme la cession-bail [d'usine], ce ne sont que de bonnes décisions de restructuration financière. Nous ne sommes plus sous la pression du COVID et nous sommes en bonne posture désormais."

"Tout se met en place"

L'avenir de la Formule 1, et notamment la future structure des revenus ainsi que la mise en place d'un plafond de dépenses, sont également des motifs de satisfaction et d'espoir pour McLaren. Même si, forcément, les opportunités seront pour tout le monde, Brown pense que son écurie est en bonne position pour tirer parti de cette nouvelle donne.

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"Il n'y a rien d'automatique, mais je pense que si vous vous penchez sur la façon dont tout se met en place pour McLaren, ça se passe comme espéré. Nous avons Andreas [Seidl, le team principal], qui fait du super travail avec toute l'équipe. Nous avons deux grands pilotes actuellement. Nous allons avoir un line-up extraordinaire de pilotes à l'avenir [avec l'arrivée de Daniel Ricciardo à la place de Carlos Sainz, ndlr]. Les objectifs de sponsoring sont tous atteints et dépassés, et nous avons de grandes marques : Dell, Coca-Cola, BAT, Arrow."

"Le moral est vraiment au beau fixe et les résultats sont bons. Donc tout se met en place, même si évidemment vous connaissez des week-ends comme le Mugello qui vous rappellent que ce n'est pas si simple. Et puis vous avez le niveau global, avec la discipline qui se repositionne dans la zone de confort de McLaren. Donc tout s'assemble. Il va falloir du temps, mais nous sommes excités."

"Nous rattrapons le retard"

Même si l'écurie n'est pas au niveau de Mercedes et Red Bull en termes d'infrastructure, et va subir le retard de l'arrivée de sa nouvelle soufflerie et de son nouveau simulateur, Brown ne voit pas ces événements arrêter la progression du constructeur. "Ce sont des choses qui nous permettront de nous améliorer continuellement. Mais nous sommes déjà dans une soufflerie. Nous avons des simulateurs. Nous avons déjà la CFD."

"Nous avons juste, je pense, sous-investi dans le CAPEX [les dépenses dans les équipements, ndlr] ces 5/6/7 dernières années. Et maintenant, nous rattrapons le retard. Je pense donc que tout se met en place à peu près au même rythme. Je crois que 2021 ressemblera à 2020 pour tout le monde, mais que 2022 sera une bonne année. Je pense aussi qu'il faudra un peu de temps avant que le plafond budgétaire se mette en place et que nos revenus augmentent."

"Pour moi, c'est comme si nous étions dans une aventure sur cinq ans, et que nous en sommes à la deuxième année. Nous sommes en quelque sorte sur la bonne voie pour arriver là où nous voulons être. Mais je ne considère pas qu'il s'agit d'un simple changement de cap et que l'année prochaine ou en 2022, nous nous battrons subitement pour le championnat."

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