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McLaren justifie ses consignes par la pression d'Alpine

Andreas Seidl, team principal de McLaren, a expliqué que les consignes passées à Bakou ont été nécessaires à cause des Alpine qui encerclaient les McLaren.

Fernando Alonso, Alpine A522, Lando Norris, McLaren MCL36, Daniel Ricciardo, McLaren MCL36

Fernando Alonso, Alpine A522, Lando Norris, McLaren MCL36, Daniel Ricciardo, McLaren MCL36

Mark Sutton / Motorsport Images

Après une séance de qualifications décevante dans les rues de Bakou, Lando Norris et Daniel Ricciardo sont partis en 11e et 12e position avec des stratégies pneumatiques différentes, essayant de couvrir divers scénarios dans l'espoir de remonter dans la hiérarchie. Cependant, un manque de vitesse de pointe dû à la traînée importante de la McLaren a fait qu'aucun des pilotes n'a réussi à remonter, d'autant que l'Alpine de Fernando Alonso, intouchable en ligne droite, ne pouvait pas être dépassée.

Dans le premier relais, Ricciardo a informé son équipe qu'il avait un meilleur rythme par rapport à son coéquipier, mais l'ordre lui fut donné de ne pas attaquer. La stratégie alternative de Ricciardo, qui consistait à partir en pneus durs, puis à passer sur les mediums pendant une voiture de sécurité virtuelle prolongée, lui a permis de prendre l'avantage sur Norris après son seul arrêt au stand.

C'est ensuite Norris qui a voulu s'attaquer à l'Australien dans les derniers tours, mais McLaren a de nouveau demandé à ses pilotes de rester en position et de terminer respectivement huitième et neuvième. Les deux pilotes ont accepté la consigne, Ricciardo affirmant que les deux instructions différentes s'annulaient mutuellement, bien que Norris ait estimé que les deux situations n'étaient pas entièrement comparables.

Seidl a expliqué que la pression exercée par l'Alpine d'Esteban Ocon derrière eux signifiait que laisser ses deux pilotes se battre n'avait pas beaucoup de sens, d'autant plus qu'aucun d'eux ne semblait en mesure de défier Alonso devant. "Je pense que ce que nous avons entendu à la radio est ce que vous aimeriez entendre de la part de tout pilote de course, être ambitieux et essayer de réaliser la meilleure course possible pour lui-même", a déclaré Seidl à propos de la frustration de Norris à ce moment-là.

"C'est pourquoi il y a une équipe en place qui s'assure que nous ayons le meilleur résultat possible pour l'équipe sans risquer de perdre deux voitures en piste en se percutant. Si Daniel était passé devant Lando au début de la course, nous nous serions retrouvés dans un yo-yo comme nous l'avons vu avec d'autres équipes cette année, en étant coincés derrière Alonso et en voyant le risque qu'Ocon dépasse au moins une des voitures. Notre idée était qu'en maintenant la position des deux voitures derrière Fernando, nous nous assurions de garder Ocon sous contrôle, ce que nous avons fait."

Daniel Ricciardo

Daniel Ricciardo

Seidl a ajouté que ses pilotes sont en principe libres de courir, mais que les circonstances en ont décidé autrement cette fois-ci. Lorsque Motorsport.com lui a demandé si la nature périlleuse du circuit de Bakou avait joué un rôle, Seidl a répondu : "Oui, cela dépend toujours des circonstances. Nos pilotes sont libres de courir, et nous essayons toujours de donner aux deux pilotes les mêmes chances de réussir, car c'est notre responsabilité. Mais si nous sommes sur des stratégies différentes, évidemment, vous devez vous assurer en tant qu'équipe que vous maximisez le résultat."

L'écurie de Woking ne pense pas qu'elle aurait pu faire autre chose pour doubler Alonso, car sortir de la stratégie l'aurait faite rentrer dans le trafic, sans avoir la vitesse de pointe pour s'en sortir. "Je pense que la seule chance de rattraper Fernando était qu'il s'arrête aussi avec Lando, peut-être lors de la première voiture de sécurité virtuelle au huitième ou neuvième tour, où plusieurs voitures se sont arrêtées", a poursuivi Seidl.

"Mais avec le manque de vitesse en ligne droite que nous avons eu tout le week-end, nous savions que si nous faisions ça et que nous tombions dans le trafic, nous ne serions pas en mesure de nous dégager rapidement à cause de notre déficit. Contrairement à [Pierre] Gasly, par exemple, nous serions complètement sortis de la course."

"Et c'est pourquoi c'était la bonne chose à faire de rester en piste et de rester avec Fernando, pour voir si d'autres opportunités se présenteraient en essayant l'overcut également, par exemple en s'assurant que vous conservez bien vos pneus mediums dans le premier relais pour ensuite pousser lorsque la voiture devant vous s'arrête. Mais avec des pneus usés, nous avons dû nous contenter de la position de départ avec Lando."

"Avec tout ce que je vois en ce moment, je pense que nous avons maximisé ce que nous avions. Je pense qu'il n'était tout simplement pas possible de faire plus avec le package que nous avions ici."

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