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McLaren va devoir maîtriser l'énorme attente qui l'entoure

L'entrée de McLaren dans une nouvelle ère, de par la collaboration naissante avec Renault, fait souffler un vent d'espoir à Woking pour voir l'écurie revenir plus près des avant-postes.

Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Après trois années infructueuses aux côtés de Honda, la structure britannique veut se replacer dans le droit chemin pour atteindre son objectif de podiums, puis de victoires. Néanmoins, la fraîcheur apportée par ce nouveau partenariat moteur ne doit pas empêcher les dirigeants de maîtriser ces ambitions, et de garder les pieds sur terre au nom du réalisme parfois cruel de la Formule 1.

"Ça fait partie du jeu, mais nous devons garder ça sous contrôle", confirme à Motorsport.com Éric Boullier, directeur de la compétition chez McLaren. "Nous devons nous assurer qu'il n'y ait pas de propos trop forts, et nous conservons une ligne : ne pas trop promettre, et surpasser nos attentes. C'est la clé."

Éric Boullier a conscience que les trois dernières saisons ont laissé des traces, jusqu'à la rupture consommée avec Honda, et que l'arrivée de Renault génère inévitablement de l'enthousiasme et de l'excitation, y compris en interne. L'équipe a souvent mis en lumière les qualités de son châssis, et attend d'en démontrer le travail avec l'aide d'une unité de puissance performante et fiable. Mais là, il est question de ne pas se brûler les ailes.

"Émotionnellement, c'est dur", admet le Français. "Ça fait partie de mon travail de gérer ça, même si je suis un peu plus latin que la plupart de mes collègues britanniques. Il faut garder ça sous contrôle. On peut être très facilement trop enthousiaste, particulièrement après trois années passées dans un tunnel et que la lumière arrive. Nous devons être professionnels."

D'autres domaines à faire progresser

Cette prudence, Zak Brown l'affiche également. Directeur exécutif de McLaren, il sait lui aussi qu'il existe un risque si les attentes sont trop rapidement élevées, et que cela engendrerait une pression inutile, bien que cette dernière existe en permanence.

"L'équipe est habituée à se battre pour des titres mondiaux, et c'est quelque chose pour quoi tout le monde est impatient", admet-il. "Ça vient avec plus de pression, mais tout le monde va saisir cette occasion. Ça fait un moment que nous n'avons pas été devant, donc nous devons nous assurer que les attentes ne soient pas exagérées pour l'Australie. Je pense que nous serons l'une des équipes les plus regardées en Australie, car tout le monde voudra voir où nous en sommes. Nous devons donc faire en sorte de ne pas nous mettre trop de pression nous-mêmes."

 

Sur le papier, le moteur Renault doit venir combler ce qui était un gros talon d'Achille pour McLaren durant l'ère Honda, mais ne doit pas occulter pour autant d'autres domaines nécessitant des progrès.

"Prenez les arrêts au stand", fait remarquer Zak Brown. "Ils ne sont pas au niveau où ils devraient être. Et ça n'a rien à voir avec l'unité de puissance que l'on a. Nous ne sommes pas parfaits, mais ça emmènera tout le monde vers le haut lorsqu'il y aura de la pression. C'est comme Fernando [Alonso]. Il trouvera naturellement un dixième supplémentaire quand il sera devant, et je pense que c'est quelque chose qui nous arrivera à tous. Nous y goûterons tous et le sentirons tous, et inconsciemment nous travaillerons plus dur car on montera d'un cran."

Pour sa part, Éric Boullier rêve forcément de débuts fantastiques pour McLaren à Melbourne, mais mesure également à quel point ce pourrait être un danger pour toute l'équipe de démarrer trop fort.

"Mon rêve est de gagner en Australie, mais en fait, peut-être que ce serait mieux d'être troisième", sourit-il. "Si l'on gagne en Australie, alors la première chose à faire ensuite est de rencontrer les sponsors, les actionnaires, tout le monde et de dire : 'Stop, c'est juste une course'. Gagner un championnat, c'est une autre histoire. Mais je serais heureux d'avoir ce problème !"

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