La MCL34, première étape du retour en force espéré par McLaren

Pour l'équipe qui n'est plus montée sur le podium depuis 2014 et n'a pas remporté le moindre Grand Prix depuis 2012, l'espoir d'un regain de forme est néanmoins annoncé tous les ans, et ne s'est jamais réellement concrétisé.

C'était plus particulièrement le cas l'an passé, lorsque McLaren a rejoint le giron du motoriste Renault en délaissant son fournisseur Honda, censé être le principal responsable de son manque de performance. Or, le team ne s'est classé qu'à la sixième place du championnat, et surtout, la MCL33 était en moyenne la deuxième monoplace la moins performante du plateau, handicapée par des défauts chroniques de son châssis. Des progrès non négligeables étaient donc nécessaires pour 2019.

Par conséquent, au sein de l'état-major de l'écurie, chacun reste prudent. "Nous sommes tous dévoués, motivés et unis dans notre ambition de faire retrouver la compétitivité à McLaren, et la MCL34 n'est que le début de ce processus", déclare le PDG Zak Brown, qui se félicite par ailleurs du nouveau duo de pilotes composé de Carlos Sainz et de Lando Norris. Ces derniers représentent selon lui "la nouvelle génération de talents en Formule 1".

Surtout, Brown compte sur l'arrivée prochaine d'Andreas Seidl (directeur général à partir du 1er mai) et de James Key (qui rejoindra l'équipe en tant que directeur technique dans le courant de l'année) pour donner un coup de fouet aux résultats de McLaren.

Quant au directeur sportif Gil de Ferran, qui n'a pris ses fonctions qu'à l'été 2018, il espère que l'adversité récente ne fera que rendre l'écurie plus forte : "Notre approche est de reconnaître les challenges auxquels nous faisons face – c'est l'un des points positifs de ce programme, la façon dont nous nous sommes rassemblés pour admettre nos difficultés. Nous allons continuer ainsi en nous concentrant sur notre travail, en nous rassemblant et en relevant ces défis."

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