McLaren paie toujours le prix des problèmes de freins du début d'année
McLaren avait rencontré d'importants problèmes de freins lors des essais hivernaux et en début de saison, une situation qui continue d'impacter l'écurie selon Andreas Seidl et notamment dans sa lutte face à Alpine.
Lando Norris, McLaren MCL36
Erik Junius
Cela paraît loin, mais le début de saison de McLaren avait été particulièrement compliqué : après des essais de Barcelone prometteurs, beaucoup de choses s'étaient effondrées à Bahreïn pour la suite de ces tests. L'écurie s'était en effet aperçue qu'elle souffrait d'importants problèmes de refroidissement des freins, non détectés en Espagne en raison des températures plus basses.
Non seulement cela avait eu un impact en termes de roulage, l'écurie étant la moins assidue de toutes à Sakhir pour cette seconde session, mais en plus les efforts qu'il a fallu déployer pour parvenir à les corriger rapidement ont affecté le développement de la MCL36 sur le long terme. Le premier Grand Prix, à Bahreïn également, avait d'ailleurs été catastrophique en matière de rythme.
Et dans une lutte aussi serrée, aux points, que celle avec Alpine pour la quatrième place chez les constructeurs, les conséquences sont palpables. L'écurie française semble en effet clairement avoir l'avantage en rythme et surtout développe l'A522 à un rythme effréné, avec un nouveau plancher attendu pour le Grand Prix de Singapour.
Quand il lui a été demandé si ces problèmes de freins précoces pouvaient, finalement, être le principal facteur de différenciation dans la lutte entre les deux structures, Andreas Seidl, le directeur de McLaren, a répondu : "Bien sûr, ça n'a pas aidé, parce qu'au final nous avons dû utiliser beaucoup de ressources pour régler le problème, que l'on aurait préféré utiliser tout de suite pour le développement de la performance, surtout à cette période de la saison."
Un mécanicien s'affaire sur les freins avant de la McLaren MCL36
Seidl veut cependant saluer le travail de son équipe pour venir à bout des soucis liés aux freins mais également des faiblesses congénitale de la McLaren. "Je pense que nous avons fait de beaux progrès dans les domaines où nous avions des faiblesses l'année dernière. En même temps, évidemment, nous voyons que nous sommes moins compétitifs sur le reste de la campagne par rapport aux deux dernières saisons. Mais au final, cette année, il s'agissait d'un nouveau départ."
"Quand vous regardez aujourd'hui comment la saison s'est déroulée, nous savons que nous avons eu un départ difficile à cause des freins lors du test de Bahreïn, ce qui nous a tout simplement mis en retrait par rapport à notre performance pour débuter cette ère de la Formule 1."
"Nous ne sommes clairement pas là où nous voulions être. Mais, en même temps, je pense que l'équipe a manifesté une forte capacité de réaction tout au long de la saison, en se ressaisissant. Nous n'avons pas oublié où nous étions à Bahreïn lors de la première course : nous étions plutôt à l'arrière du peloton."
Alors même si mieux aurait été possible, Seidl préfère se dire que le pire a été évité. "En prenant cela en considération, en regardant les progrès que nous pouvions faire avec les packages [d'évolutions] que nous avons également apportés et qui ont fonctionné, la corrélation était bonne, et c'était en fait positif. Mais en raison du démarrage difficile, il faut accepter que nous soyons là où nous nous trouvons actuellement, en P4/P5, ce qui est une belle amélioration par rapport à notre début de saison."
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